La Zone de libre-échange continentale africaine (ZLECAf) est en marche ! Lancée officiellement le 1er janvier 2021, elle ambitionne de créer un marché unique pour les biens et services à travers les 54 pays membres de l’Union africaine. Un projet historique aux enjeux colossaux.
Objectifs de la ZLECAf, stimuler le commerce intra-africain, booster les économies et accélérer le développement du continent. Concrètement, il s’agit de supprimer les barrières tarifaires et non tarifaires pour faciliter les échanges commerciaux, souvent embryonnaires entre pays africains. Un levier pour stimuler l’industrialisation, la diversification des économies et la création d’emplois.
L’enjeu est immense. En effet, il s’agit de passer d’un commerce intra-africain de seulement 15% à un volume bien plus important. Un défi majeur réside dans l’harmonisation des réglementations commerciales et économiques entre les pays membres, aux niveaux de développement parfois très disparates.
Comment fonctionne le ZLECAf
Phase 1 : Élimination des droits de douane sur 90% des produits échangés entre les États membres, ce qui facilitera la libre circulation des biens. Cette phase inclut également des mesures pour réduire les barrières non tarifaires et simplifier les procédures douanières.
Phase 2 : Négociations sur les politiques de concurrence, de protection des investissements et de propriété intellectuelle. Cette phase vise à créer un environnement commercial favorable et équitable pour les entreprises.
Phase 3 : Intégration de la libre circulation des personnes et des capitaux, ainsi que la coordination des politiques macroéconomiques. Cette phase est essentielle pour une intégration économique complète.
Un projet très ambitieux
Mais les retombées potentielles sont colossales. Ainsi, le but est d’aboutir à une Afrique plus forte économiquement, plus compétitive sur la scène mondiale, et des millions de vies améliorées. Ainsi, le ZLECAf est en marche, mais le chemin est encore long. La réussite de ce projet historique dépendra de la volonté politique des États membres, de leur capacité à surmonter les défis et de la mise en place d’infrastructures et de cadres réglementaires adéquats.
L’Afrique a rendez-vous avec son histoire. La ZLECAf peut être le catalyseur d’une transformation profonde du continent. Un rendez-vous à suivre de près, avec enthousiasme et détermination.