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Le gouvernement du Zimbabwe a exprimé son soutien à la décision des États-Unis de rapatrier ses citoyens vivant illégalement sur leur sol. Selon un rapport, 545 Zimbabwéens pourraient être expulsés dans le cadre de la nouvelle politique américaine d’expulsions massives. Cette initiative s’inscrit dans un contexte où l’administration Trump, après sa prise de fonction, met l’accent sur la déportation des migrants en situation irrégulière, notamment ceux ayant commis des crimes.
Le Président du Zimbabwe, Emmerson Mnangagwa, a annoncé mercredi que son gouvernement soutenait la décision de son homologue américain, Donald Trump, d’expulser les migrants zimbabwéens illégaux. « Le gouvernement du Zimbabwe soutient la décision du gouvernement des États-Unis d’Amérique de rapatrier et de renvoyer nos citoyens zimbabwéens qui résidaient illégalement aux États-Unis », a déclaré Mnangagwa dans un bref message sur le réseau social X.
Nouvelle politique américaine d’expulsions massives
La presse locale zimbabwéenne a rapporté que 545 Zimbabwéens pourraient être expulsés des États-Unis, selon une liste publiée par Washington, en raison de la nouvelle politique américaine d’expulsions massives contre plus de 11 millions de personnes vivant illégalement dans le pays. Pendant la campagne électorale, Donald Trump a promis de procéder à la plus grande expulsion de migrants de l’histoire des États-Unis et a garanti que la priorité serait accordée à ceux qui avaient commis des crimes dans le pays.
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Dans l’un des dizaines de décrets qu’il a signés après son entrée en fonction, Trump a demandé au ministère américain de la Justice de « donner la priorité » aux poursuites contre les individus pour « entrée illégale » et « présence continue non autorisée ». Selon les chiffres publiés sur les réseaux sociaux par le service de l’immigration et des douanes (ICE), environ 8 000 personnes ont été arrêtées depuis l’arrivée au pouvoir de Trump, le 20 janvier, même si beaucoup d’entre elles ont déjà été libérées et restent sous surveillance.
Nouvelle politique d’immigration
Les déportations ont généré des tensions avec plusieurs pays d’Amérique latine, comme la Colombie et le Mexique, même si ces pays ont fini par accepter les rapatriements. La sortie du dirigeant zimbabwéen intervient alors que les États-Unis ont enclenché les procédures de « déportations » des migrants irréguliers. En effet, le gouvernement américain a mis en œuvre une nouvelle politique d’immigration sous l’administration de Donald Trump.
Celle-ci consiste à transférer les migrants clandestins vers la base militaire de Guantanamo, à Cuba. Cette île est surtout connue pour abriter une prison de haute sécurité, utilisée pour détenir des suspects accusés de terrorisme, depuis les attentats du 11 septembre 2001.