Depuis des mois, le Zimbabwe traverse une crise économique majeure qui rend difficile la vie dans le pays. L’inflation est généralisée. Début octobre, le prix du carburant connaît une hausse de 25%. Le gouvernement s’active donc pour alléger la souffrance des Zimbabwéens.
Hier jeudi 7 novembre à Harare, le président zimbabwéen, Emmerson Mnangagwa, a eu un échange avec Carlos Mesquita, ministre mozambicain des transports et de la communication et envoyé spécial du Président Filipe Nyusi. Au menu des échanges, la question du carburant. En effet, le Zimbabwe souhaite augmenter le volume de carburant qu’il importe depuis le Mozambique par le canal de l’oléoduc reliant le port mozambicain de Beira à Harare. Le ministre mozambicain est donc venu discuter avec le Président Mnangagwa des dispositions à prendre pour faire passer le volume de carburant en direction du Zimbabwe de 1,6 à 2 millions de mètres cubes par an.
Cet entretien entre les deux hommes n’est qu’une étape dans le processus. C’est ce qu’a précisé l’envoyé du Président mozambicain, au sortir de la rencontre : « Ce que nous avons convenu avec son Excellence, le Président (Mnangagwa), c’est que nous devons continuer les discussions qui se tiendront au Mozambique, la semaine prochaine, avec la participation des ministres des Transports et de la Communication, des Ressources minérales et de l’Energie du Mozambique et de nos homologues du Zimbabwe », a confié Carlos Mesquita à la presse.
Rappelons qu’en janvier 2019, le prix du carburant avait littéralement triplé au Zimbabwe, avant de connaître plusieurs autres hausses, les mois qui ont suivi. La dernière remonte au début du mois d’octobre où le prix du précieux liquide a connu une nouvelle augmentation de 25%, plaçant le Zimbabwe parmi les pays où le carburant est le plus cher à l’échelle planétaire.