Au Zimbabwe,au moins quarante mineurs sont toujours bloqués sous terre, après l’effondrement, mercredi dernier, d’un puits de mine d’or.
Le puits de mine, qui s’est effondré mercredi dernier dans ce village situé à près de 70 kilomètres de la capitale zimbabwéenne, appartenait à la Ran Gold Mine. Si certains mineurs ont été sauvés, d’autres restent toujours bloqués à l’intérieur de la terre.
Au fur et à mesure que les jours passent, l’espoir de retrouver les quarante mineurs illégaux piégés sous la mine de Bindura à Harare s’amenuise. Cela fait près d’une semaine que ces hommes sont pris au piège. Pendant ce temps, les opérations de recherche stoppées en raison de fortes intempéries ont finalement redémarré. Un secouriste y a même perdu la vie, selon plusieurs sources.
Depuis le drame, au moins 6 personnes ont été tirées des gravats, mais le bilan des mineurs pris au piège pourrait être plus important que celui annoncé par les opérations de sauvetage.
Ces incidents sont fréquents au Zimbabwe qui dispose d’un sous-sol riche en platine, en diamants, et où l’or seul compte pour 60% des exportations et fait vivre près de 10% de la population. Devant cette réalité, les opérations minières artisanales et illégales sont devenues des sources de revenus majeures de nombreuses familles en situation de précarité à travers tout le pays.
En février 2019, au moins 24 mineurs illégaux avaient été tués au fond de puits abandonnés et inondés à la suite d’orages dans le centre du Zimbabwe. Et en mai de la même année, au moins 9 autres avaient trouvé la mort dans des explosions dans une mine d’or à Mazowe, dans le Nord du pays.