Mai 1978, au Zaïre, des rebelles katangais venus d’Angola s’emparent de Kolwezi. L’intervention des forces zaïroises tourne à la catastrophe et près de 700 civils, dont une centaine d’Européens, sont assassinés. La France lance alors une intervention militaire de grande ampleur qui verra 600 légionnaires sauter sur la ville.
Après une première tentative de coup d’Etat depuis l’Angola contre le Président Mobutu Sese Seko, en avril 1977, qui avait été repoussée, quelques milliers d’anciens gendarmes du Katanga, commandés par Nathanaël Mbumba, s’emparent, le 13 mai 1978, de Kolwezi où vivent plus de 2 000 Belges et Français, employés principalement à la société minière La Gécamine.
Une tentative de reprise en main manquée par les forces zaïroise, le 16 mai, ainsi que la crainte d’une intervention occidentale, vont entraîner une tuerie. Près d’un millier de civils et une centaine d’Européens sont massacrés. Certaines sources accusant le régime de Mobutu d’avoir organisé ces assassinats pour forcer la main des Européens.
A la demande du =Président Valéry Giscard d’Estaing, la France va organiser une opération aéroportée et 600 légionnaires du 2e REP (Régiment étranger de parachutistes) vont sauter, le 19 mai, sur Kolwezi dans ce qui s’appellera l’Opération Bonite.
Au prix de faibles pertes (5 morts), les forces françaises vont mettre en déroute les rebelles katangais et rendre la ville aux forces zaïroise.