« Lutter contre le racisme par le renforcement de la confiance en soi », c’est l’un des objectifs de « Yuya&Co », cette représentation des enfants qui s’acceptent mutuellement et vivent dans un univers sans discrimination raciale.
« Yuya&Co » est une véritable illustration d’un monde idéal où les enfants de divers horizons vivent dans l’acceptation et le respect mutuel. Cette créativité de l’entreprise « Positive imagerie » est l’un des moyens de lutter contre la discrimination raciale et autres formes d’inégalités à l’échelle internationale.
« L’idée derrière cette représentation est la lutte contre le racisme par le renforcement de la confiance dans les fiefs de nos enfants », indique Mana Jo Kia Simbi, l’entrepreneure franco-congolaise, Directrice de « Positive Imagerie ».
Yuya, c’est aussi une expression de la valorisation identitaire. « Cet univers vise à stimuler l’imagination, à pallier au manquer de représentation positive, à contribuer à la construction d’une imagerie positive et à la valorisation de nos visages, cheveux et nos noms dans l’espace publique », ajoute-elle.
Une source d’une inspiration pour les enfants
En effet, cette illustration se présente également comme une source d’inspiration pour les enfants. Par la mise en exergue de la vie de Yuya, ses amis et ses sœurs, « Postive Imagerie » passe un message d’autodétermination. « Du haut de ses 4 ans Yuya est une fillette qui se sent bien dans sa peau et ses cheveux. Entourée de sa sœur, son frère et leurs amis, elle vit dans un monde coloré et moelleux où tous les rêves se réalisent », indique Jo Kia Simbi.
« Yuya&Co » ces poupées qui veulent s’imposer dans les foyers, à l’image des créations Disney ou encore Hello Kitty, font déjà bonne figure au sein de la diaspora comme le témoigne Madame Mabiná, habitante de la ville flamande d’Ostende, en Belgique. « La marque Yuya&Co est une valeur ajoutée dans la lutte contre les inégalités et rappelle aux enfants africains de la diaspora, leur identité », a-t-elle dit.
Cependant, cette conquête modeste de la diaspora ne rassure pas Kia Simbi. « N’étant pas confrontés au manque de représentation, contrairement aux Africains de la diaspora, je ne sais pas si les Africains vivant sur le continent se retrouvent dans Positive Imagerie », s’inquiète-elle.
Une inquiétude qui nourrit les rêves
Pour cette entrepreneure, l’un des grands défis de sa star-up reste la conquête du marché africain. « Notre objectif actuel est d’éteindre la vente des articles d’imprimerie/papeterie, posters, cartes, stickers… dans tous les pays du continent africain ». Elle compte s’appuyer sur l’essor du numérique et le magasin en ligne de Positive Imagerie pour faire face à ce challenger.