Yëgóo, un magazine d’échanges pour les étudiants


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Couverture de Yëgóo
Couverture de Yëgóo

Yëgóo, un magazine d’échanges inter-culturels offre aux étudiants sénégalais de partager leur culture. Publié par le centre de formation Baobab, ce trimestriel est destiné aux universitaires étrangers et nationaux exilés. Un geste de solidarité de la part des étudiants sénégalais.

Yëgóo signifie communication et respect en Wolof (langue nationale sénégalaise). Ce magazine d’échanges inter-culturels est le projet des étudiants du centre de formation Baobab de Dakar. Cette école enseigne les langues, et accueille des étudiants américains dans le cadre d’un échange avec leurs universités. Cette revue trimestrielle a donc pour objectif d’intégrer les étudiants américains à Dakar et de garder le contact avec ceux qui sont partis. Un projet ambitieux de solidarité et de soutien de la part des étudiants vis à vis de leurs camarades. Pour satisfaire tant les lecteurs anglophones que francophones, Yëgóo s’adapte en proposant des sujets dans l’une ou l’autre des langues.

Avoir des nouvelles du pays par Yëgóo

Yëgoo traite des questions de développement, de thématiques culturelles et des expériences d’échanges. Le magazine du mois de juin est dédiée à la femme. L’Africaine en couverture entraîne le lecteur sur la voie féminine. L’équipe de journalistes des quatre coins du monde se sont attaqués à des sujets de société purement « Sénégalais ». Les marronniers prennent le dessus : la femme et le cinéma, femmes et presse écrite, quand fumer se conjugue au féminin, femmes et sida…Les huit premières pages sont consacrées à la culture. Des festivals, des sorties d’album et des portraits, tant pour les femmes que pour les hommes.

Pour être plus aéré et illustré, Yëgóo a changé sa maquette. « En réponse aux contraintes budgétaires et aux avis de nos lecteurs, nous avons diminué le nombre de pages et augmenté le nombre de photographies pour que Yëgoo soit plus agréable à lire », explique le rédacteur Josh Moore.

Petit à petit, le journal a élargi la « famille » des lecteurs pour englober tous les partenaires et contacts que les directeurs du centre Baobab ont noué durant trente années. Actuellement, huit cents exemplaires sont distribués aux Etats Unis, une centaine en Europe et en Afrique et quatre cents au Sénégal.

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