Le Cameroun accueille les championnats d’athlétisme d’Afrique Centrale cadets et juniors du 23 au 25 mai et la 2ème édition du Yaoundé Elise-Azar International Meeting, le 26 mai. Malgré des problèmes d’organisation, les athlètes seront au rendez-vous.
» Après le football, c’est l’athlétisme qui intéresse le plus les Camerounais. La discipline a pris une ampleur extraordinaire ces dernières années. » Ces propos du président de la Fédération camerounaise d’athlétisme, Augustin Edjoa, expliquent pourquoi le pays met tout en oeuvre depuis un mois pour accueillir dignement ces deux manifestations : les championnats d’Afrique Centrale cadets et juniors, du 23 au 25 mai, ainsi que la 2ème édition du Yaoundé Elise-Azar International Meeting (YELAIM), le 26 mai.
Suite au désistement de Sao Tomé lors du 17ème congrès de la Confédération Africaine d’athlétisme le 15 avril à Dakar, le Cameroun s’est proposé d’organiser les championnats cadets et juniors. » Cela n’a pas été facile car nous n’étions pas préparés. Mais il y avait urgence « , explique Augustin Edjoa. En effet, cette manifestation doit permettre aux jeunes athlètes de se qualifier pour les championnats du monde cadets, prévus à Debrecen (Hongrie) du 12 au 15 juillet prochains et pour les championnats d’Afrique juniors, du 16 au 19 août à Port-Louis (Ile Maurice).
Public au rendez-vous
» Nous avions espéré une aide financière de la Fédération internationale mais à ce jour rien n’est arrivé. Quant au ministère camerounais de la Jeunesse et des Sports, il ne lui est pas facile de débloquer des fonds aussi rapidement « , regrette Augustin Edjoa. Pourtant, il reste optimiste : » Nous allons nous battre jusqu’au bout pour assurer les conditions minimales aux deux événements. Nous ne voulons pas décourager les enfants qui préparent la compétition depuis des mois « , explique-t-il.
Pour l’heure, trois pays ont répondu présent : le Gabon, la Guinée Equatoriale, la Centrafrique. En tout, une cinquantaine d’athlètes les représenteront. A ajouter : les athlètes camerounais, une cinquantaine également. Le public promet d’être au rendez-vous, » il est impatient « , note Augustin Edjoa. Quant aux favoris, mystère : » Chaque pays a les siens et dans quelques heures nous verrons ce qu’ils valent ! » Que le meilleur gagne.