Le célèbre chanteur de reggae, surnommé Electric Dread, a enflammé la place Hassan II, au festival de Dakhla qui s’est déroulé du 27 février au 1er mars. Pas de danses rythmés, « virevolté de dreads » et voix ennivrante, Winston McAnuff n’a pas laissé le public indifférent…
Winston McAnuff sait mieux que quiconque comment faire danser les foules aux rythmes du reggae. Durant son concert au festival de Dakhla, l’artiste a multiplié les danses déjantées pour la plus grande joie du public. Mais, ce n’est pas tout. Le chanteur et compositeur jamaïcain a enflammé la scène par sa voix surprenante. Rauque et mélodieuse. À 52 ans, Winston Macanuff n’ a rien à envier à la jeune génération, il maîtrise un reggae roots décapant.
Winston McAnuff a fait ses premiers pas dans le chant,à l’église, sous la houlette de son père, pasteur. A Kingston, la capitale de la Jamaïque où il va vivre alors qu’il est un tout jeune homme, il écrit ses premières chansons. Il y rencontre Jacob Miller, Hugh Mundell, Earl Sixteen et Wayne Wade, et compose des premiers morceaux pour Dennis Brown. En 1978, il sort son premier album. Plusieurs suivront jusqu’à la fin des années 80 où il mettra sa carrière entre parenthèses.
Depuis 2001, l’artiste a relancé sa carrière en France. Après 200 concerts et 50 000 albums vendus, Winston McAnuff est revenu avec un nouvel opus « Nostradamus », sorti en automne dernier… Pour en avoir un avant goût, place à la vidéo de son concert électrisant, au Festival de Dakhla !