Assani Kounondji a créé en 2000 un nouveau genre de whisky au goût de gingembre. » First ginger whasky 2000 » est le nom donné à ce fameux digestif qui commence à se faire connaître partout au Bénin. Composé de vin de palme et de concentré de gingembre, cette boisson a également des vertus thérapeutiques.
Du gingembre dans le whisky. Il fallait y penser. Le Béninois Assani Kounondji l’a fait. De fabrication locale, sa liqueur prénommée » First ginger whasky 2000 » répond à une demande des consommateurs béninois qui apprécient son goût particulier. Cet alcool d’un genre nouveau venu d’Afrique semble être destiné à un avenir prometteur et la société d’Assani Kounondji , la SGC SARL, veut être le leader du whisky sur un marché en pleine expansion.
Afrik : Pourquoi avoir crée un whisky au gingembre ?
Assani Kounondji : J’avais cette idée en tête depuis 2000. J’étais déjà producteur de gingembre au Bénin, et j’ai dû partir au Ghana, à cause des aléas climatiques au Bénin, pour en ramener. J’ai constaté que là-bas les gens consommaient beaucoup de vin au gingembre. Je me suis dit qu’on pouvait faire autre chose que du vin avec le gingembre.
Afrik : Quels sont les principales composantes de votre boisson ?
Assani kounondji : J’ai voulu innover les liqueurs. J’ai ajouté dans le whisky de l’alcool pur comme le vin de palme et bien entendu du gingembre. Sans être un médicament, mon whisky possède des vertus thérapeutiques contre la toux, la méningite et peut être aussi un doux aphrodisiaque.
Afrik : Comment avez-vous su que cette liqueur intéresserait les Béninois ?
Assani kounondji : Le Bénin est un marché croissant pour les liqueurs en tout genre. Nous importons des boissons alcoolisées à hauteur de plus de 4 milliards de F CFA chaque année. Je ne me suis pas aventuré par hasard dans ce domaine.
Afrik : Quelle est votre production annuelle ?
Assani kounondji : Nous avons des difficultés de production car nous ne travaillons pas encore à une échelle industrielle. Nous faisons un travail artisanal. Je n’ai que deux collaborateurs. Malgré la volonté du gouvernement de motiver l’entreprenariat personnel, nous n’avons qu’un faible soutien de nos aînés dans cette initiative individuelle. Nous avons sorti environ 2 000 bouteilles en échantillon. C’est grâce à des relations média comme Radio Carrefour et à des enseignes de ventes (Foire Promo, Supermarché l’Etoile, Leader Price) que nous réussissons à écouler nos produits.
Afrik : Comment a réagi la concurrence ?
Assani kounondji : Il y a deux ans, je constituais une gêne pour mes concurrents car ma boisson était innovante en la matière. Ils ont d’abord essayé de négocier avec moi pour la promouvoir sous leur nom. Comme j’ai refusé, ils ont orchestré un sabotage médiatique en disant aux consommateurs qu’ils ne devaient pas avoir confiance en ma liqueur car, puisqu’elle n’était pas chère, elle était automatiquement de mauvaise qualité. Cette concurrence déloyale m’a incité à consulter un conseiller juridique qui m’a rassuré en m’expliquant que mes adversaires voulaient juste m’intimider et me décourager. Depuis, je n’ai plus de remarques.
Afrik : Que pensent justement les clients de votre digestif ?
Assani kounondji : Je reçois beaucoup d’appels téléphoniques ou de courriers pour me féliciter. Les consommateurs apprécient beaucoup mon whisky. Certains me donnent même quelques suggestions pour améliorer ma liqueur en atténuant par exemple le goût de l’alcool.
Contact : Assani kounondji (00 229 38 54 99) – Boutique SCG SARL à Cotonou (rue Vedoko).