Washington accentue sa lutte contre l’État islamique en Somalie. L’administration Trump a mené une opération militaire d’ampleur contre des cibles djihadistes dans la région des monts Golis.
Une réponse stratégique alors que la menace terroriste persiste et que les États-Unis cherchent à réaffirmer leur présence en Afrique.
Des frappes précises contre des cibles stratégiques
Samedi 1er février, les forces américaines ont lancé des frappes ciblées dans le nord de la Somalie, dans la région des monts Golis. Selon Donald Trump, ces attaques visaient un responsable de l’EI impliqué dans la planification d’attentats, ainsi que plusieurs terroristes recrutés par ce dernier. L’opération aurait été réalisée avec des drones et aurait détruit les grottes servant de refuge aux djihadistes.
D’après le Pentagone, plusieurs agents de l’EI auraient été tués sans qu’aucun civil ne soit touché. Cependant, les autorités somaliennes n’ont pas encore confirmé le bilan exact des victimes.
Une réponse américaine à la menace terroriste
Cette offensive survient dans un contexte tendu. Début janvier, un attentat à La Nouvelle-Orléans, perpétré par un ancien militaire inspiré de l’EI, a fait 14 morts. Pour Donald Trump, ces frappes visent à envoyer un message fort aux terroristes. Donald Trump a affirmé sur son réseau Truth Social que les terroristes seraient traqués et éliminés.
Malgré une présence moindre en Somalie par rapport aux Chabab, affiliés à Al-Qaïda, l’EI y renforce progressivement son influence. L’ONU a récemment alerté sur cette expansion, notamment sous la direction d’Abdulqadir Mumin, un leader influent du mouvement.
Un changement stratégique pour les États-Unis en Afrique ?
Ces frappes marquent la première intervention militaire de cette ampleur contre l’EI en Somalie sous le second mandat de Donald Trump. Elles illustrent un retour offensif des États-Unis dans la région, alors que plusieurs bases américaines en Afrique ont fermé après des tensions diplomatiques avec des pays partenaires comme le Niger et le Tchad. Les États-Unis cherchent ainsi à démontrer leur capacité à frapper directement les bastions djihadistes malgré ces contraintes.