Le Président kényan, Uhuru Kenyatta, poursuivi pour crimes contre l’humanité, vient d’obtenir de la Cour pénale internationale, l’autorisation de ne pas assister à l’ensemble des audiences de son procès du fait de ses fonctions exigeantes de président de la République.
Sans conteste, la pression de l’Union Africaine qui a récemment refusé de « livrer » le Président kényan, Uhuru Kenyatta, à la CPI a joué un rôle crucial dans cette nouvelle prise de décision. Cette fronde de l’UA montrait une détermination de cette instance africaine qui avait commencé à jeter un pavé dans la Cour… pénale internationale. Certains chefs d’Etat étaient même allés jusqu’à accuser la CPI de partialité et « de ne traquer que des dirigeants africains ».
Ironie du sort, moins d’une semaine après cette sortie sulfureuse de l’Union Africaine, le Président kényan, Uhuru Kenyatta, poursuivi pour crimes contre l’humanité, vient d’obtenir de la Cour pénale internationale, l’autorisation de ne pas assister à l’ensemble des audiences de son procès du fait de ses fonctions exigeantes de président de la République. Le Président Uhuru Kenyatta a été autorisé par la Cour pénale internationale, de façon exceptionnelle, à ne pas assister à l’ensemble des audiences de son procès pour crimes contre l’humanité qui doit s’ouvrir le 12 novembre prochain.
Dans un communiqué, le CPI explique que « cette mesure a pour seul but de concilier ses fonctions exigeantes en tant que président du Kenya ». A en croire la CPI, Kenyatta ne devra être présent que lors de l’ouverture du procès ainsi que pour les déclarations finales. Toutefois, la Cour pénale internationale prcise que toute violation de l’une de ces conditions pourrait entraîner l’émission d’un mandat d’arrêt.