«Voir son entreprise être ainsi jetée dans la rue», déplore le Directeur de «Ça presse»


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Stève Njoh, DG Journal ça presse
Stève Njoh, DG du Journal ça presse

Les habitants du quartier Dikolo (Bali), situé dans le 1er arrondissement de la ville de Douala, ont été déguerpis, le samedi 14 mai dernier, et le journal Ça presse, n’avait pas été épargné. Jusqu’à présent le directeur de publication, Stève Njoh, et ses collaborateurs sont sans abri. D’où son cri de détresse à travers cet entretien accordé à Afrik.com.

Entretien

Comment avez-vous vécu le déguerpi du siège de votre journal de Dikolo ?

Très mal. Tout est si vite arrivé. Voir son entreprise être ainsi jetée dans la rue après 19 ans d’existence, désoriente beaucoup : et la direction et le personnel.

Combien de personnes travaillent avec vous ?

Nous sommes plus d’une dizaine de Camerounais actuellement à la recherche d’un nouveau local.

Qu’attendez-vous actuellement du Gouvernement ?

Ce que nous attendons des pouvoirs publics, c’est une aide au journal Ça presse pour lui permettre de se recaser dignement. Pour nous qui ne sommes pas propriétaires d’un titre foncier à Dikolo, vous comprenez bien que nous n’avions pas bénéficié d’une quelconque indemnisation.

Au moment de la casse, aviez-vous enregistré des pertes matérielle ?

Au moment de la casse, nous avions seulement subi des dommages matériels, car, nous étions en pleine installation de la radio, après avoir sauvé la distribution des journaux avec la fermeture de Messapresse.

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