La douceur d’un regard d’enfant, la beauté d’un profil, telles sont les sources d’inspiration de Catherine M’Boudi. Cette jeune rédactrice française a fait de l’aquarelle son mode d’expression. Les visages se suivent mais ne se ressemblent pas.
Le visage de l’Afrique pourrait être le thème des aquarelles de Catherine M’Boudi. Cette jeune femme transpose sur papier l’émotion qui émane d’un sourire, d’un regard. Rédactrice de profession, elle occupe ses loisirs le pinceau à la main.
Depuis le plus jeune âge, Catherine a été baignée dans une atmosphère artistique. Ses parents, sensibles à l’art en général et à la peinture en particulier, l’emmenaient régulièrement à la campagne, le week-end, afin d’immortaliser un lac, une colline. Très rapidement, Catherine a abandonné les paysages et autres natures mortes pour se consacrer à la peinture figurative.
Le charme de l’Afrique
Observatrice et attentive, elle garde en mémoire les visages, les expressions, et les recrée en deux dimensions. L’Afrique lui est venue tout naturellement. » A onze ou douze ans, je dessinais déjà des profils africains, alors que je n’avais jamais mis les pieds sur ce continent « , confie-t-elle. » Je ne sais pourquoi mon intérêt s’est porté particulièrement sur l’Afrique. La beauté et l’élégance des silhouettes ont inspiré mon modeste pinceau. »
Catherine M’Boudi invente des visages en mélangeant ses souvenirs et son imagination, mis à part pour quelques portraits, comme celui de ce petit enfant que la française a conçu avec son mari camerounais. Ce visage harmonieux est le témoin vivant du tournant africain qu’a pris la vie de Catherine.
Elle a récemment découvert le Cameroun, au cours d’un voyage » choc « . Intéressée par le Net elle a souhaité y exprimer ses impressions sur un site personnel. On y retrouve le marché de Douala, les taxis, une vision personnelle et sensible de l’Afrique d’aujourd’hui et de la présence africaine en France. Un contenu poétique qui met en mots, à la perfection, les aquarelles d’une jeune femme de grand talent.
