Suspect numéro un de l’attentat avorté de Villejuif, en banlieue parisienne, en avril 2015, et écroué en France, Sid Ahmed Ghlam était visé par un mandat d’arrêt en Algérie pour activités terroristes depuis décembre 2014.
Alors qu’il était considéré comme le suspect numéro un de l’attentat avorté de Villejuif, en banlieue parisienne, en avril 2015, Sid Ahmed Ghlam était visé par un mandat d’arrêt en Algérie depuis décembre 2014. Pour l’heure, le présumé terroriste est écroué en France,
Selon la presse française, Sid Ahmed Ghlam était visé par une enquête judiciaire et un mandat d’arrêt à son encontre en Algérie pour activités terroristes. Les journaux indiquent que cette information est apparue dans des éléments transmis par la justice algérienne et récemment versés à l’enquête menée à Paris par les juges d’instruction.
Si l’attentat qu’il prévoyait de commettre dans une église de Villejuif n’avait pas été commis, une professeure de fitness de 31 ans, du nom d’Aurélie Châtelain, avait été retrouvée morte, tuée par balle, dans son véhicule garé dans cette commune du Val-de-Marne. Sid Ahmed Ghlam, blessé par balle, avait lui-même appelé les secours.
C’est par la suite que la police découvre l’arsenal de cet étudiant à Paris alors âgé de 22 ans. Selon les éléments de l’enquête, il était probablement missionné ce jour-là depuis la Syrie pour commettre un attentat, en visant une église. Sid Ahmed Ghlam est mis en examen pour assassinat terroriste en France puis emprisonné.
Un mandat d’arrêt avait, selon des documents remis par la justice algérienne à l’enquête française, été émis par un juge d’instruction du tribunal de Tiaret, ville natale de Ghlam dans le nord de l’Algérie, contre le jeune homme, le 25 décembre 2014 pour « appartenance à un groupe terroriste actif à l’étranger ».