Variole du singe : le variant le plus dangereux a franchi les frontières africaines


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Variole du singe
Un cas de variole du singe

Le variant le plus mortel de la variole du singe, clade 1, détecté en Suède, marque la première apparition de cette souche hors d’Afrique.

Le 15 août, la Suède a signalé un cas alarmant d’un variant mortel du virus mpox, le premier du genre détecté hors d’Afrique. Ce variant, appartenant au sous-type clade 1, est considéré comme plus létal et contagieux. Selon l’agence suédoise de santé publique, la personne infectée a contracté le virus lors d’un séjour en Afrique, plus précisément dans une région de la République démocratique du Congo (RDC), où sévit une épidémie de grande ampleur.

Une menace croissante en RDC et au-delà

Depuis septembre 2023, la RDC fait face à une résurgence inquiétante du variant clade 1b du mpox. Avec ses 100 millions d’habitants, le pays enregistre plus de 15 000 cas potentiels, dont 548 décès depuis le début de l’année. Toutes les provinces sont touchées, et la propagation de la maladie inquiète la communauté internationale, d’autant plus que ce variant commence à s’étendre au-delà des frontières africaines.

Face à cette situation, l’Organisation mondiale de la santé (OMS) a déclenché son plus haut niveau d’alerte sanitaire. Ce statut d’urgence de santé publique de portée internationale vise à attirer l’attention mondiale sur l’infection et à encourager les gouvernements à prendre des mesures préventives. Les États-Unis, par exemple, ont déjà fait don de 50 000 doses d’un vaccin approuvé à la RDC, soulignant l’importance de la vaccination dans la lutte contre cette épidémie.

Prévention et éducation

La transmission du mpox, principalement par contact direct ou via des objets contaminés, rend l’éducation et la prévention cruciales pour enrayer sa propagation. Les experts soulignent l’importance d’une sensibilisation accrue de la population, ainsi que l’intervention rapide des institutions médicales et des ONG humanitaires pour contenir le virus. En Suède, les autorités sanitaires se montrent rassurantes, affirmant que le patient infecté est isolé et traité, sans risque pour la population générale.

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