Unité, développement et NTIC


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La nouvelle initiative africaine s’appuie sur les nouvelles technologies comme levier économique. Les NTIC représentent pour le Continent un outil de développement. La réduction de la fracture numérique passe par l’identification des besoins.

L’Afrique a décidé de prendre en main son destin dans le cadre de l’Union Africaine (UA).  » C’est un tournant, une chance pour le continent et une belle perspective de construction de l’unité africaine « , explique Karima Bounemra Ben Soltane, la directrice du service d’information pour le développement de la Commission Economique pour l’Afrique.

Mais l’édification de l’UA par les dirigeants africains et le volet économique de leur programme, le Nouveau Partenariat pour le Développement de l’Afrique(NEPAD) ne peuvent faire l’impasse sur les nouvelles technologies de l’information et de la communication, les NTIC. Celles-ci doivent jouer un rôle primordial dans la réduction de la pauvreté et l’insertion du continent dans les échanges de la Nouvelle économie.

Créer une synergie

Le développement des NTIC en Afrique est donc encore une fois au centre de débats passionnés, comme le prouvent ces IIèmes Rencontres Africaines du Forum Intelligence Economique et Développement qui se tiennent à Paris les 29 et 30 novembre. Un constat s’impose : si l’Afrique a décidé de se prendre en main, il ne faut pas négliger pour autant les mesures d’accompagnement, surtout au niveau des NTIC.  » Il est absolument nécessaire de créer une synergie grâce au partage des expériences à effets multiplicateurs « , souligne Roger Dehaybe, l’administrateur général de l’agence intergouvernementale de la Francophonie.

Pour cela, il est nécessaire de mobiliser l’ensemble des énergies. Les Etats africains bien entendu, mais aussi les partenaires privés et internationaux. Sans oublier non plus d’associer la société civile, véritable vecteur de stabilité stratégique. L’intérêt des Africains pour les NTIC n’est plus à prouver et le NEPAD leur reconnaît un rôle moteur. Restent à définir les besoins de l’Afrique.  » Il faut des infrastructures, un système de réglementation, développer les NTIC dans le cadre de la santé, de l’éducation, du commerce, etc. « , insiste Karima Bounemra Ben Soltane. L’essentiel étant finalement de faire des Africains des citoyens du Net et non pas simplement des consommateurs.

Pour d’autres informations, voir le site du SOPEL.

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