Réunis au 27e sommet de l’Union Africaine (UA) à Kigali, au Rwanda, les chefs d’Etat africains ne sont pas parvenus à désigner un successeur à la présidente de la Commission, Nkosazana Dlamini-Zuma.
Réunis au 27e sommet de l’Union Africaine (UA) à Kigali, au Rwanda, les chefs d’Etat africains ne sont pas parvenus, lundi, à désigner un successeur à la présidente de la Commission, Nkosazana Dlamini-Zuma.
L’élection pour la présidence de la Commission de l’Union Africaine a tourné court, ce lundi 18 juillet 2016, à Kigali, capitale du Rwanda. Aucun des trois candidats en lice pour briguer la succession de la Sud-Africaine Nkosazana Dlamini-Zuma n’a en effet réussi à atteindre la barre fatidique des deux tiers des voix nécessaires pour être élu.
Les candidatures d’Agapito Mba Mokuy (Guinée équatoriale), Pelonomi Venson-Moitoi (Botswana) et Speciosa Wandira-Kazibwe (Ouganda) ont donné lieu à une trentaine d’abstentions, soit beaucoup plus que la moitié des états membres présents. Ce manque d’enthousiasme envers ces candidats est une victoire diplomatique pour l’Afrique de l’Ouest : la CEDEAO ayant d’entrée de jeu estimé que les trois candidats manquaient d’envergure, relève France 24.
En attendant d’autres candidatures, notamment celles annoncées du Sénégalais Abdoulaye Bathily et de l’ancien Président tanzanien Jakaya Kikwete, et le vote lors du prochain sommet, en janvier 2017, Nkosazana Dlamini-Zuma, ou son vice-président Erastus Mwencha, devrait assurer l’intérim.