Une page d’histoire du Congo belge


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Statue_équestre_de_Léopold_II_-_04
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Cobelco retrace l’histoire du colonialisme belge au Congo. Le site analyse les événements marquant de 1870 à 1960, avec beaucoup d’objectivité. Regard sur la suprématie belge et la condition des Congolais.

 » Écrire l’histoire d’une colonisation, c’est tenter de concilier deux points de vue éminemment complexes à propos d’un sujet qui ne l’est pas moins  » précise l’éditorial de Cobelco. Pourtant le site s’attache à mettre à nu le colonialisme belge au Congo, et s’adresse au public des deux pays. A ce jour, cette période est, en effet, encore peu analysée et le site permet de mieux l’appréhender. Il explique simplement les événements qui ont marqué cette page douloureuse de l’histoire du Congo et établit les responsabilités du système colonial belge.

Son contenu se veut simple, clair et accessible à tous. Pour ceux qui ne connaissent pas le sujet, il vaut mieux s’attaquer immédiatement à la rubrique  » Histoire du Congo belge « . Divisée en trois parties, cette dernière met en lumière les débuts de la colonisation, sous Léopold II, et le travail forcé pour l’extraction du cuivre et de l’or. Léopold II roi des Belges, va assumer, de 1985 à sa mort en 1909, la souveraineté sur ce pays, grand comme dix fois son royaume, en se déclarant propriétaire de ses habitants et de ses produits.

Le meilleur du pire

Les interviews de trois écrivains spécialistes du sujet éclairent chacune sous son angle propre, un point précis de l’histoire. Jules Marchal livre ses recherches sur les événements de 1900 à 1945 et sur le travail forcé dans les mines. Il s’insurge contre le fait que l’idée d’une éventuelle commémoration des victimes congolaises de la colonisation n’a jamais été émise et il renchérit :  » Les Belges ne connaissent en effet pas les crimes qui se sont passés au Congo. Ils s’imaginent que leur système colonial était le meilleur d’Afrique. Alors que le contraire semble plutôt vrai…Beaucoup de Belges veulent pourtant savoir « .

Adam Hochschild soulève la question de  » l’Holocauste oublié  » dans son livre  » Les fantômes du roi Léopold II « . Quant à Boris Wastiau, il révèle l’évolution des différents courants qui ont marqué le musée d’Afrique Centrale de Tervuren, en Belgique, depuis sa création fin du XIXème siècle jusqu’à nos jours.

Afin de replacer les faits dans leur contexte géographique, des cartes illustrent les différents chapitres relatifs à l’histoire. Si l’internaute recherche d’autres sources, une bibliographie peut être consultée. Et comme ce site se veut ouvert aux échanges d’idées et aux débats l’on peut accéder et contribuer au forum de discussion, ce que vous ne manquerez sans doute pas de faire.

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