La contraception est un sujet tabou dans plusieurs pays africains. Cependant, les femmes en Afrique y ont recours. Les Etats-Unis ont mis au point une nouvelle contraception simple d’utilisation et accessible à toutes les bourses.
Le contraceptif appelé Sayana Press sera bientôt disponible en Afrique. Il a été créé par les Laboratoires Pfizer dans le but de permettre aux femmes, qui ne souhaitent pas prendre la pilule ou sont dans l’incapacité de la faire, de disposer d’un contraceptif simple et pas cher.
Sayana Press, un contraceptif peu coûteux
Sayana Press est vendu à un dollar. Le contraceptif se présente sous la forme d’une injection à usage unique. L’effet du contraceptif dure trois mois. Des essais ont été effectués depuis cet été au Burkina Faso, où plus de 2 500 agents ont été formés à l’utilisation de Sayana Press. Des essais sont également prévu en Ouganda, au Sénégal et au Niger.
Le contraceptif est facile à utiliser, car l’injection ne se fait pas dans un muscle, mais sous la peau. La molécule utilisée, l’acétate de médroxyprogestérone, est un dérivé de la progestérone, une hormone naturelle. Néanmoins, certains effets secondaires sont à signaler, tels que la variation du poids ou encore la perte de densité osseuse.
Ce qui décourage point les femmes désireuses de pas tomber enceinte d’avoir accès à cette contraception. En Afrique, la proportion de femmes sous contraception a doublé en deux décennies pour atteindre 26%. Cette nouvelle contraception va permettre à ces femmes d’user enfin de leurs droits, et ce, peu importe leur niveau de vie.