Une Nigériane forcée de prouver son orientation sexuelle pour sauver sa vie


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Une Nigériane réfugiée au Royaume Uni doit prouver sous deux semaines aux autorités compétentes qu’elle est bien homosexuelle, sans quoi elle se verra renvoyée vers son pays d’origine, ou une loi condamne à l’emprisonnement les gays et lesbiennes.

Apata Aderonke Adejumoke est une ressortissante Nigériane qui a fui son pays pour le Royaume Uni, car sa famille a été massacrée. Elle-même s’est vue condamnée à la mort par lapidation, suite à la promulgation par le président Goodluck Jonathan, d’une loi prévoyant l’emprisonnement de toute personne « convaincue d’homosexualité ».

En y ajoutant la persécution et les menaces de mort que fait vivre une partie de la population aux personnes suspectées d’homosexualité ou avérées homosexuelles, le Nigéria est aujourd’hui le pays le plus dangereux au monde pour les populations LGBT.

Comme toutes les personnes dans son cas, Apata A. Adejumoke devra passer, devant les autorités Britanniques, un interrogatoire très poussé et même indiscret concernant sa vie privée et ses préférences sexuelles, sous deux semaines, si elle ne veut pas être refoulée. Cette pratique est fortement critiquée, notamment par les associations de défense des droits LGBT. La Secrétaire d’état, Thérésa May, a annoncé le 28 mars 2014 que le système serait réformé.

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