Une Championne au parcours extraordinaire : Cindy Ngamba, porte-drapeau de l’équipe olympique des réfugiés aux JO 2024


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Cindy Ngamba boxeuse

Cindy Ngamba, porte-drapeau de l’équipe olympique des réfugiés pour Paris 2024, incarne l’espoir et la résilience à travers son impressionnant parcours en boxe.

Cindy Ngamba, boxeuse camerounaise de 25 ans, est plus qu’un simple athlète. Derrière son sourire contagieux se cache une combattante redoutable sur le ring. Née à Douala, elle a connu une enfance difficile avant de trouver refuge en Angleterre. Là, elle a découvert la boxe, soutenue par son grand frère. Rapidement, elle a accumulé les titres nationaux, culminant avec sa qualification pour les Jeux Olympiques de Paris 2024.

Le pouvoir transformatif du sport

Pour Cindy, le sport est bien plus qu’une activité physique. « Le sport m’a aidé de plusieurs manières. Ça m’a donné le pouvoir de m’exprimer et d’être fière de moi », confie-t-elle. Son parcours démontre comment le sport peut être une force de transformation personnelle, offrant un moyen d’échapper à un passé difficile et de construire un avenir prometteur.

Cindy Ngamba ne représente pas seulement ses compétences sportives, mais aussi un symbole d’espoir pour les réfugiés du monde entier. En tant que porte-drapeau de l’équipe olympique des réfugiés, elle espère inspirer d’autres réfugiés, en leur montrant qu’eux aussi peuvent réaliser leurs rêves malgré les obstacles. « C’est un honneur de représenter les réfugiés aux Jeux olympiques. J’espère que tous les réfugiés, pas seulement les sportifs, pourront nous voir et leur montrer que ça peut être eux un jour. »

L’équipe olympique des réfugiés : une déclaration de force et de résilience

Créée par le Comité international olympique (CIO) pour les Jeux de Rio en 2016, l’équipe olympique des réfugiés incarne la résilience et l’espoir pour des millions de réfugiés à travers le monde. En 2024, cette équipe est composée de 37 athlètes originaires de 15 pays différents. Ces athlètes, ayant fui la guerre, la dictature ou le manque de libertés, défilent sous un emblème inédit représentant un cœur rouge entouré de flèches, symbolisant leur parcours douloureux et leur force retrouvée grâce au sport.

Pour Cindy Ngamba, les Jeux Olympiques de Paris sont la réalisation d’un rêve. Ayant obtenu son statut de réfugiée en 2021, elle a surmonté des épreuves personnelles et sportives pour arriver à ce moment. « Je suis partie deuxième pour la qualification en Italie. J’ai gagné ma dernière bagarre », raconte-t-elle avec fierté. Maintenant, elle se prépare à tout donner sur le ring pour décrocher la première médaille de l’équipe olympique des réfugiés.

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