Le Kenya est sous le choc. Collins Jumaisi, un tueur en série présumé, accusé d’avoir ôté la vie à des dizaines de femmes, s’est évadé d’un commissariat de Nairobi. Cette évasion spectaculaire, orchestrée avec l’aide présumée de policiers corrompus, a plongé le pays dans l’émoi.
L’enquête a rapidement révélé que la fuite de Jumaisi n’était pas un simple accident. Des policiers, chargés de surveiller le détenu, sont soupçonnés d’avoir facilité son évasion. Huit d’entre eux ont été placés en garde à vue. Cette affaire met à nu les failles du système pénitentiaire kényan et soulève des questions sur la prolifération de la corruption au sein des forces de l’ordre.
Un tueur en série hors du commun
Collins Jumaisi, décrit comme un « tueur en série psychopathe », a avoué une série de meurtres particulièrement violents. Ses victimes, principalement des femmes, ont été retrouvées dans des conditions atroces. Cette affaire a profondément marqué les Kényans et a relancé le débat sur la violence à l’égard des femmes.
L’évasion de Jumaisi a des conséquences dramatiques. Le pays est en état d’alerte, une vaste opération de recherche a été lancée pour retrouver le fugitif et ses complices. Par ailleurs, cette affaire a ébranlé la confiance des Kényans dans les forces de l’ordre. De nombreuses voix s’élèvent pour réclamer une réforme en profondeur du système pénitentiaire.
Un système défaillant
Cette évasion n’est malheureusement pas un cas isolé. Ces dernières années, plusieurs détenus dangereux ont réussi à s’échapper de prisons kényanes. Ces évasions répétées témoignent des défaillances du système pénitentiaire et de la nécessité de renforcer les mesures de sécurité.
Le Kenya est confronté à de nombreux défis en matière de sécurité. La lutte contre la criminalité organisée, le terrorisme et les violences faites aux femmes est une priorité absolue. L’affaire Jumaisi rappelle l’urgence de renforcer les capacités des forces de l’ordre, de lutter contre la corruption et de promouvoir un système de justice plus efficace.