Le Comité du patrimoine mondial réuni pour sa 32ème session au Québec a inscrit lundi les forêts sacrées de Kaya des Mijikenda sur la liste du patrimoine mondial de l’UNESCO.
Les forêts sacrées de Kaya des Mijikenda représentent 11 sites forestiers distincts qui s’étendent sur près de 200 Km le long de la côte kényane. Ils recèlent les vestiges de nombreux villages fortifiés (les kayas), du peuple Mijikenda. Les kayas, créés à partir du XVIème siècle ont été abandonnés dans les années 1940, a indiqué l’UNESCO dans un communiqué dont copie a été transmise à la PANA.
Le site est inscrit en tant que « témoignage unique d’une tradition culturelle et pour ses liens directs avec une tradition vivante », a précise le communiqué du Comité du patrimoine mondial.
Durant cette session qui s’achèvera jeudi, les 21 membres du Comité vont examiner les sites naturels et culturels proposés pour inscription sur la Liste du patrimoine mondial de l’UNESC.
Ils se pencheront également sur l’état de conservation des 30 sites inscrits sur la Liste du patrimoine en péril et y ajouteront, le cas échéant, de nouveaux sites dont la préservation demande une attention particulière.
Le Comité du patrimoine mondial, responsable de la mise en œuvre de la Convention de 1972, est composé de représentants de 21 pays, élus par les Etats membres de l’UNESCO pour un mandat pouvant aller jusqu’à six ans. Chaque année, le Comité inscrit de nouveaux sites, proposés par les Etats à la Liste du patrimoine mondial.
A ce jour, la Convention de l’UNESCO de 1972 sur la protection du patrimoine culturel et naturel protège 851 biens d’une valeur universelle exceptionnelle : 660 sites culturels, 166 naturels et 25 mixtes, répartis dans 141 Etats.
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