Trois personnels de l’organisme humanitaire Médecins sans frontières ont été enlevés par des membres supposés de Boko Haram, à Fotokol, dans l’Extrême-Nord du Cameroun.
Des hommes armés supposés appartenir au groupe terroriste Boko Haram ont précédé à l’enlèvement de trois humanitaires, à Fotokol, dans l’Extrême-Nord du Cameroun, où elles commettent régulièrement des exactions. En plus des humanitaires, les deux Camerounais préposés à la sécurisation des lieux de résidence de ces travailleurs de MSF, ont été enlevés
Ramat Moussa, maire de Fotokol, a indiqué à Anadolu que « trois humanitaires travaillant pour l’ONG internationale Médecins sans frontières ont été enlevés, dans la nuit de jeudi à vendredi 25 février, par des hommes armés, manifestement à moto, dans la localité camerounaise de Fotokol frontalière avec le Nigeria », ajoutant que « parmi les humanitaires enlevés, il y a un Sénégalais, une Ivoirienne et un Tchadien ».
Toujours selon l’élu, les trois personnels ont été enlevés dans la nuit de jeudi nuit, alors qu’ils se trouvaient dans leur résidence à Fotokol. Pour sa part, Ndongo Jean Lazare, préfet du Logon et Chari, une localité située dans le département du Logon et Chari, dans la Région de l’Extrême-Nord, a précisé que les trois humanitaires ont été enlevés « ainsi que leurs deux gardiens de nuit qui sont de nationalité camerounaise ».
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Ils sont au total cinq personnes qui ont été enlevées et supposées retenues en otage par les éléments du groupe terroriste Boko Haram. Si le groupe djihadiste n’a pas encore revendiqué ce rapt, les autorités camerounaises non plus n’ont pas communiqué sur cette incident.