Le salon du livre francophone a lieu sur la Toile, pour sa deuxième édition consécutive. Du 11 au 16 juin, des stands et des forums virtuels rassemblent écrivains, maisons d’édition et fans de littérature. Bonne nouvelle : le site restera ouvert après la fin du salon.
Après le succès de la première édition en novembre dernier (plus de quarante mille visiteurs en huit jours), le salon virtuel du livre francophone réitère l’aventure du 11 au 16 juin. Seule différence : le site sera désormais ouvert toute l’année. Alors qu’en novembre il avait été fermé, tout comme un salon en dur ferme ses portes.
Le salon permet une petite balade virtuelle parmi des maisons d’édition classiques » innovantes en matière d’Internet » – dixit Danièle Millet, l’une des organisatrices -, des maisons d’édition on-line, des sites littéraires. Pour tous, le salon » est plus qu’une simple vitrine, c’est un véritable outil de communication « , poursuit-elle.
Les créateurs du projet ont donné une large place au » monde de l’auteur « . Chaque écrivain possède donc son propre stand virtuel. » Nous donnons à l’auteur un stand vide qu’il va remplir lui-même. Ceux qui ne connaissaient rien à Internet ont dû s’y mettre et nous avons reçu des mails d’appel au secours, mais dans l’ensemble tout se passe bien car c’est assez simple « , explique Danièle Millet. » Certains changent leur phrase d’accueil tous les jours, ajoutent des références, des communiqués. Ils ont ainsi un outil qu’ils maîtrisent car ils l’ont construit eux-mêmes « .
Appel aux auteurs africains
Pour l’instant les Africains sont rares. La société des Africanistes possède son stand, ainsi qu’un professeur de sciences économiques, Mohamed Dioury, qui livre aux internautes les références de ses livres et celles de son site personnel sur lequel on peut retrouver ses essais ( » L’Afrique et la mondialisation « ) et ses articles ( » Des idées pour le Maroc « ).
» Nous espérons nous développer dans tous les pays francophones. En novembre, nous avons eu beaucoup de visiteurs du continent africain et nous ne demandons pas mieux que d’accueillir des auteurs africains « , assure Danièle Millet. A bon entendeur salut.