L’engouement que suscite le continent africain depuis plus d’une quinzaine d’années ne se résume plus seulement aux infrastructures et aux matières premières… mais aussi, désormais, à l’éducation. Dans cette autre compétition, c’est à celui qui formera le mieux l’élite de demain. Après Sciences-Po et HEC, l’ESG de Paris attaque le marché par le versant « économie ».
Les formations se mettent en place, les écoles s’ouvrent un peu partout en Afrique, même en Europe, plus particulièrement dans l’Hexagone. Les grandes écoles françaises ont, en effet, pris de l’avance à l’image de Sciences po. L’institution a entamé depuis 2009 un tournant africain qui totalise aujourd’hui 19 partenariats avec les universités africaines. HEC, avec ses « africans days » où, durant 3 jours, les personnes échangent sur les défis et enjeux du continent africain, a dernièrement ouvert une antenne à Abidjan.
C’est dire à quel point le continent africain est attractif. Maintenant, c’est au tour de l’Ecole Supérieure de Gestion de Paris (ESG) de renforcer son ancrage africain en lançant, en octobre 2018, un MBA Intelligence économique et marchés africains. Objectif global : former les guerriers de l’économie africaine.
En partenariat avec le Centre Africain de Veille et d’Intelligence Economique (CAVIE), premier think tank à développer un référentiel de formation en la matière, l’Ecole Supérieure de Gestion de Paris (ESG Paris) lance un MBA Intelligence Economique et Marchés Africains. Prévu à la rentrée d’octobre 2018, le programme vise à former les professionnels de la veille, de l’investigation, du traitement, de la diffusion, de la sécurité, de l’influence, et de la production du renseignement économique et financier utiles aux décideurs actifs en Afrique.
Ouvert aux diplômés bac + 4/5 des écoles de commerces et d’ingénieurs, mais aussi de sciences politiques, économiques, ce MBA – réponse aux besoins des marchés africains – s’adresse aussi aux cadres supérieurs, diplomates, officiers en reconversion désireux d’exercer en Afrique ou de travailler sur les questions africaines.
A l’ère de l’information, dans une Afrique courtisée, maîtriser son environnement est vital aussi bien pour les entreprises que pour les nations elles-mêmes. En l’occurrence, il s’agit surtout collecter et de traiter une information économique abondante, souvent éparse et pas toujours mise à jour comme le souhaiteraient les usagers.
Ainsi face à des marchés africains en constante mutation, il convient de saisir tous les paramètres qui entourent l’opérateur économique, pour agir en connaissance de cause et avec un coup d’avance sur les concurrents. En clair, la principale articulation de cette démarche réside dans la recherche d’informations économiques à usage stratégique au profit des décideurs. Or aujourd’hui, ce qui fait défaut à la plupart des investisseurs et entreprises désireux de pénétrer les marchés africains, ce sont les outils et méthodes adaptés au contexte visé. C’est pour répondre à ce besoin criant, que ce MBA a été pensé et construit.