La police espagnole a annoncé avoir arrêté une personne soupçonnée d’être impliquée dans l’attentat du 16 octobre à Bruxelles. Il s’agit d’un Marocain naturalisé belge.
L’enquête sur la mort de deux Suédois, assassinés par un Tunisien, se poursuit. Le jeudi 19 octobre, deux hommes ont été interpellés en Loire-Atlantique, en Maine-et-Loire et en région parisienne. Ils ont été mis en examen pour association de malfaiteurs terroriste criminelle et complicité d’assassinat en relation avec une entreprise terroriste.
De nationalité tunisienne, ils sont soupçonnés d’avoir été en lien avec Abdesalem Lassoued, le tueur de Bruxelles, depuis plusieurs mois. Ils lui auraient fourni une arme à feu, ainsi que des informations sur la ville de Bruxelles. Suffisant pour que le maître des poursuites enclenche la machine judiciaire. Les deux hommes mis en examen sont âgés d’une quarantaine et d’une cinquantaine d’années.
Deux Tunisiens mis en examen en France
Les deux ressortissants tunisiens ont été mis en examen à Paris, le 24 octobre 2023, pour complicité avec l’auteur de l’attentat. Le 16 octobre, deux Suédois ont été tués à Bruxelles par Abdesalem Lassoued, un Tunisien radicalisé de 45 ans. L’assaillant a été abattu par la police belge, le lendemain de son crime.
A la suite de l’attentat, les autorités judiciaires belges ont transmis des informations aux autorités françaises et espagnoles. Lesquelles informations ont conduit à l’ouverture d’une enquête à Paris, le 17 octobre. Le 19 octobre, quatre personnes ont été interpellées en France, soupçonnées d’être en lien avec Abdesalem Lassoued.
Traque contre les personnes impliquées dans l’attentat de Bruxelles
Deux d’entre elles ont été présentées à un juge d’instruction, le 23 octobre et mis en examen le lendemain. Et ce vendredi, un autre homme a été interpellé, cette fois, en Espagne. « Des agents de la police nationale ont arrêté, à Benahavis, une personne pour son implication dans l’attentat djihadiste le 16 octobre en Belgique », ont indiqué les autorités espagnoles.
L’individu faisait l’objet « d’un mandat d’arrêt émis par les autorités belges », a indiqué la police espagnole, dans un communiqué. Ces arrestations donnent une idée de la menace terroriste sur l’Europe. Les autorités belges, françaises et espagnoles travaillent en étroite collaboration pour identifier et traduire en justice tous ceux qui sont impliqués dans cet attentat.