Un instructeur russe et un chauffeur de camion ont été tués, dans l’attaque d’un convoi de marchandises parti du Cameroun pour la Centrafrique. L’assaut, perpétré par des hommes armés, a eu lieu mercredi, à l’Ouest de la République centrafricaine frontalière avec le Cameroun. Faute d’ouverture sur la mer, la Centrafrique passe par le Cameroun pour l’exportation et l’importation de marchandises.
Une attaque survenue hier mercredi, à l’Ouest de la République centrafricaine, près de la frontière avec le Cameroun, a coûté la vie à un instructeur russe et un conducteur de camion, tués dans une embuscade. « Ce mercredi 1er septembre 2021, peu avant midi, un convoi routier, qui a quitté la ville de Béloko, à la frontière avec le Cameroun, était tombé dans une embuscade à une vingtaine de kilomètres, plus précisément à l’entrée du village Petit Douala », a rapporté le média Corbeau News.
« Lors de cette attaque, les rebelles ont ouvert le feu sur les véhicules des Casques bleus, des forces armées centrafricaines, des instructeurs russes ainsi que sur des camions de marchandise en provenance de Garoua-Boulai au Cameroun », a rapporté à Anadolu, Marcel Bagaza, préfet de Nana-Mambéré, localité située dans l’Ouest de la Centrafrique. Le responsable a ajouté que le bilan de cette attaque est de « deux morts, dont un instructeur russe et un civil, conducteur d’un camion de marchandise ». C’est par le Port de Douala au Cameroun que la Centrafrique fait passer ses importations et exportations, ne disposant pas d’ouverture sur la mer.
Précisant que « deux soldats centrafricains blessés par rebelles ont été transférés d’urgence dans un centre hospitalier à Bouar », le préfet a ajouté que les personnes qui ont perpétré cette attaque ont été identifiés comme étant « des rebelles de 3R (Retour, Réclamation et Réhabilitation), membres de la coalition des patriotes pour le changement (CPC) ». Deux véhicules militaires, dont un pick-up conduit par les mercenaires russes et un camion des forces armées centrafricaine ont par ailleurs été détruits lors de l’assaut meurtrier.