L’Association Marocaine de la Musique Andalouse (AMMA), lance sa saison culturelle. Elle annonce la deuxième édition du Festival Marocain de la Musique Andalouse, un héritage culturel profondément enraciné dans l’histoire marocaine.
Une plongée dans l’histoire de la musique arabo-andalouse
La musique arabo-andalouse, à la croisée des cultures arabe, berbère, et européenne, tire ses origines de l’époque médiévale de l’Andalousie. Ce genre musical s’est développé dans le contexte du riche mélange de cultures en Espagne musulmane. En effet, elle incorpore des éléments de la musique classique arabe et des influences d’Europe du Sud. Après la Reconquista, beaucoup de musulmans et de juifs ont emporté cette tradition musicale avec eux en Afrique du Nord, où elle a continué à évoluer, en particulier au Maroc, devenant un élément essentiel du patrimoine culturel marocain.
Un engagement pour la préservation culturelle
Sous l’égide du ministère de la Jeunesse, de la Culture et de la Communication, l’AMMA s’engage à préserver et promouvoir le riche patrimoine musico-culturel marocain. L’événement met en avant l’importance de la musique dans la cohabitation socioculturelle. Mais aussi sa transmission aux générations futures. Cette année, le festival célèbre également l’inscription du Melhoun au patrimoine culturel immatériel de l’Humanité par l’UNESCO. Cela marque une étape importante dans la reconnaissance et la préservation de cette tradition ancestrale.
La deuxième édition du festival accueillera une pléiade d’artistes et d’orchestres musicaux de renom. Parmi eux, l’Orchestre Andalou de Fès sous la direction de Mohamed Briouel, le groupe Espagnol de Gema Caballero avec la danseuse Sara Calero et l’orchestre Rawafid dirigé par Omar Metioui. Mais aussi des performances vocales seront assurées par des talents tels que Haj Mohamed Bajeddoub, Ahmed Marbouh, Abderrahim Souiri et Abir El Abed. Enfin, la soirée de clôture sera illuminée par le virtuose Badr Rami, accompagné de l’Orchestre Angham Achark.