Un diamant sous la lune


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Les auteurs des  » Suites vénitiennes « , Warnauts et Raives, reviennent dans un autre décor. Ils signent un polar troublant : Un diamant sous la lune. De Johannesburg à Anvers, de Dakar à New York en passant par Kinshasa, l’intrigue n’arrête pas de rebondir.

Il faut s’accrocher. L’histoire va vite, très vite. Et si le présent se précipite dans un tourbillon éphémère, c’est parce que le passé a décidé de le rejoindre. Ange Conti, personnage principal, apprend à ses dépens que le passé n’est jamais décomposé tant que le temps ne s’arrête pas, dans sa course folle, au cimetière. Il décide donc de surfer sur cet espace instable. De Johannesburg à Anvers, de Dakar à New York en passant par Kinshasa, l’intrigue court vers le dénouement mais, telle la marée, revient au point de départ. Les auteurs des  » Suites vénitiennes « , Warnauts et Raives, changent carrément de style. Et ils ont choisi la complexité. Les personnages sont mi-anges mi-démons. Bref, humains. Faibles et forts en même temps.

L’Afrique au coeur

Il faut beaucoup de souffle pour suivre les péripéties d’Ange Conti. D’abord, il voyage beaucoup. Ensuite, il n’est pas seul. Et pour corser le tout, c’est une sombre histoire de vol de diamants. Martha et Khadidja, ses deux filles, ont été kidnappées. Pour les retrouver, Ange Conti replonge dans son passé. Une odyssée non dénuée de risques. Warnauts et Raives, dans Un diamant sous la lune, donnent à l’histoire une vitesse étudiée. Quelquefois, elle semble s’appesantir. Mais, c’est juste une fausse impression car elle s’emballe de nouveau dans une course folle. Le découpage original des scènes permet aux auteurs de maîtriser l’action, et donc le temps.

Après Congo 40, Warnauts et Raives posent de nouveau leurs valises en Afrique. A notre plus grand bonheur. Et ce premier tome est appelé à être rejoint par ses frères. Vivement la suite !

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