Un accord pour un cessez-le-feu immédiat, dès ce vendredi à 18 heures, dans l’Est de la République Démocratique du Congo. C’est la conclusion d’un mini-sommet tenu en Angola, auquel ont pris part les autorités congolaises et rwandaises. La RDC accuse le Rwanda de soutenir la rébellion du M23, Kigali dément.
Un cessez-le-feu avait pourtant été conclu en juillet, toujours dans la capitale angolaise, Luanda. Mais l’accord avait été violé sur le terrain, entraînant un regain de tension entre la RDC et le Rwanda. Réunis mercredi en Angola, les deux voisins ont une nouvelle fois convenu d’un cessez-le-feu immédiat. Laquelle mesure entre en vigueur demain vendredi. Seulement, des craintes sont soulevées, compte tenu des antécédents.
En présence du médiateur désigné par l’Union Africaine, le Président angolais, Joao Lourenço, les parties ont trouvé un accord. Ce dernier stipule le retrait immédiat des rebelles du M23 des zones occupées. Étaient présents, le Président congolais, Félix Tshisekedi et le ministre rwandais des Affaires étrangères, Vincent Biruta. Le Président rwandais, Paul Kagame, était, pour sa part, absent. La RDC ayant, dès le départ, rejeté une quelconque négociation avec les rebelles du M23 actifs dans la partie Est du pays.
La force régionale pour faire respecter le cessez-le-feu
Également présent à la table des négociations, le chef d’État burundais non moins président de la Communauté d’Afrique de l’Est, Évariste Ndayishimiye. De même que l’ex-Président kényan, Uhuru Kenyatta, en sa qualité de facilitateur de l’institution sous-régionale. D’ailleurs, son pays, le Kenya, a été le premier à déployer un contingent dans cette partie Est de la RDC, pour participer à y ramener la paix.
Ce déploiement entre en droite ligne avec la décision, prise en juin, par les pays membres de la Communauté est-africaine d’envoyer une force régionale en RDC. A noter que l’organisation sous-régionale compte sept membres, notamment le Burundi, le Kenya, l’Ouganda, la RDC, le Rwanda, le Soudan du Sud et la Tanzanie.
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