Un budget burkinabè sous le signe de la solidarité


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La préparation du Budget 2014 aura été le principal travail de l’Assemblée nationale burkinabè pour sa dernière session de 2013, un budget placé sous le signe « de l’équité et de la justice sociale », selon les mots mêmes du Président Soungalo Appolinaire OUATTARA, lors de la séance de clôture de cette session, le 23 décembre 2013.

La clôture de la deuxième session ordinaire de l’Assemblée nationale est intervenue le lundi 23 décembre 2013, après 90 jours au cours desquels les élus ont conduit « avec abnégation et beaucoup de motivation », les missions constitutionnelles à eux assignées. Durant cette session de l’Assemblée nationale du Burkina Faso un point d’honneur a été mis sur la préparation rigoureuse du budget 2014 du pays des hommes intègres.

Promouvoir l’équité et la justice sociale

Pour 2014, le gouvernement burknabè dispose d’un budget déterminé, à en croire le président de l’Assemblée nationale, Soungalo Appolinaire OUATTARA, « par la nécessité d’engager des actions visant à promouvoir une croissance économique assise sur l’équité et la justice sociale ». Toutes choses qui, selon lui, permettront au gouvernement d’accélérer l’atteinte des objectifs du millénaire pour le développement , tout en veillant à mieux assurer la sécurité du territoire national.

ag2.jpgCe budget adopté, il revient encore aux députés de s’investir dans le contrôle de son exécution à travers notamment les questions d’interpellation du gouvernement. Dans ce sens, Soungalo Appolinaire Ouattara a lancé à l’endroit de ses collègues, « notre devoir est de nous assurer que sa mise en œuvre est en phase avec les orientations retenues ». En plus de l’adoption du budget de l’Etat, l’Assemblée nationale a, durant la session qui s’achève, examiné 51 projets de loi dont 46 votés, 4 retirés et 1 ajourné. Parmi ceux qui ont été adoptés, il y la loi – à portée transitoire – portant révision de la Constitution, la loi d’orientation de la recherche scientifique et de l’innovation, la loi modificative de la loi portant statut de l’opposition politique. Dans la même dynamique, ce sont aussi 11 résolutions qui ont été votées.

Un pouvoir législatif attentif à la mise en œuvre des lois

La session budgétaire 2013 aura également connu de nombreuses interpellations de l’exécutif par les parlementaires. En effet, ce sont 26 questions orales avec débat, 68 questions orales sans débat, 8 questions d’actualité et 45 questions écrites, qui ont été posées au gouvernement sur la période allant du 27 septembre au 20 décembre 2013. Ce qui, selon Soungalo Appolinaire Ouattara, traduit la ferme détermination des élus à faire en sorte que « les politiques publiques s’exécutent de la manière la plus efficace et la plus transparente possible au bénéfice des populations laborieuses du Burkina Faso ».

Des missions d’enquête ou d’information parlementaires ont été conduites pour s’assurer que l’administration fonctionne suivant les règles qui la régissent, mais aussi et surtout en vue de se rendre compte des réalités du vécu quotidien des populations. En effet, ce sont plus de 26 missions parlementaires et diverses autres activités de terrain qui ont été conduites à divers endroits, dont les chantiers routiers Sabou-Koudougou-Didyr et Koudougou-Dédougou, la mine d’or à Essakane, le fonds de développement de l’élevage (FODEL) dans le Sahel et le Centre-nord, le barrage de Bagré dans le Boulgou, le programme de développement du barrage de Samendémi (PDIS) dans les Hauts-Bassins.

ag3.jpgMieux, cette session aura apporté sa touche particulière à l’élan de modernisation de l’administration parlementaire et de simplification des procédures parlementaires. Toutes choses qui participent de l’accroissement de la qualité de l’environnement du travail au sein de l’institution parlementaire, « et apporte, précise Soungalo Appolinaire Ouattara, une plus-value dans la teneur des travaux en commissions et en plénière ». Cette session aura en effet connu entre autres, la réduction considérable du temps de production des procès-verbaux, l’installation de moniteurs au sein de l’hémicycle pour une gestion plus transparente et moins polémique du temps de parole, l’installation des écrans électroniques dans les halls et les salles de réunion– dont celle dédiée à la presse.

La présence internationale très active de la Représentation nationale dans le cadre de la diplomatie parlementaire a aussi été relevée par le président Soungalo Appolinaire Ouattara qui a, au passage, salué fraternellement l’Assemblée nationale française et le Yuan législatif de Taïwan.

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