Après avoir longtemps œuvré au sein d’orchestres congolais de renom, tel que Wenge Musica BCBG 4X4 « Tout terrain », Tutu Callugi a décidé de prendre son indépendance. Le jeune chanteur, qui revendique la paternité du « Ndombolo », un style qui fait danser l’Afrique entière, a réalisé son premier album Paris Match, sorti en mars dernier. Entretien.
Pour peaufiner l’album Paris Match, composé de 11 chansons, dont 8 rumbas, Tutu Callugi s’est associé de nombreux artistes. Parmi eux, Bivaray (ex de Cultur’A pays), Luciana Demingongo (transfuge de Viva la Musica), Malaïka Lokua (fille de Lokua Kanza), Poison (rappeur franco-congolais), Dj Eloh (artiste de la Côte d’Ivoire), Roi David (ancien animateur de Wenge Maison mère), ou encore Modogo Abarambwa (ancien du Quartier Latin). Une pléiade de talents qui donnent à l’album, très abouti, une couleur originale. Enregistré aux studios Ndiaye à Kinshasa, Marcadet et Momo à Paris, l’Album Paris Match est produit par Afrik Talents Moovisson et Rudy.K Prod. Afrik.com s’est entretenu, à Paris, avec un Tutu Callugi très fier de son premier bébé.
Afrik.com : Votre album Paris Match semble connaître un bon démarrage. Comment expliquez cet accueil favorable du public ?
Tutu Callugi : Parce que j’ai bien travaillé et bien chanté. J’ai tout donné, et je pense que le public l’a compris.
Afrik.com : De quoi parlez-vous dans l’album ?
Tutu Callugi : Dans la chanson Paris Match, je parle de deux personnes. Une femme, qui a fait souffrir un homme. Pour lui, la relation est finie. Elle pleure pour qu’il revienne, mais il refuse d’accepter le dialogue. Dans Amour assassin, je parle des hommes et des femmes qui ne sont pas bien. Je critique le fait de faire du mal à quelqu’un, ceux qui cherchent à créer des zizanies entre les gens. Dans la vie, il faut être ensemble, être gentil et reconnaissant. Dans cette chanson, je prône l’amour du prochain. Une idée que j’ai trouvée dans la Bible qui dit « aime ton prochain».
Afrik.com : La Bible est donc une de vos sources d’inspiration. En avez-vous d’autres ?
Tutu Callugi : Pépé Kalé, dont j’ai interprété une chanson pour lui rendre hommage. Je me suis beaucoup inspiré de lui tout au long de mon œuvre. On s’entendait bien lui et moi. Comme autres sources, j’ai Papa Wemba, Et Christophe Mae. Les chansons de l’album sont vraiment très différentes les unes des autres. J’ai toujours écouté beaucoup de musiques d’horizons différents. J’écoutais du Hip Hop, du Rap, de la Pop. Je pense que cela m’a donné de la hauteur. J’ai créé le Ndombolo, j’ai essayé d’innover et de créer un style.
Afrik.com : Quelle est votre chanson préférée sur l’album ?
Tutu Callugi : Ma chanson préférée, c’est Gracias, parce que je la dédie à ma femme. Je lui dis merci, pour ce que j’ai vécu avec elle, nos galères, le fait qu’elle soit toujours avec moi.
Afrik.com : Qu’est–ce qui vous a amené à la chanson ?
Tutu Callugi : Je pense que c’est en écoutant des grands, comme Papa Wemba et Pepe Kalé par exemple, que j’ai eu envie de prendre ce chemin.
Afrik.com : Quels sont vos projets?
Tutu Callugi : Pour l’instant, je m’occupe de la promotion de mon album, car c’est important. C’est un projet qui me tient à cœur. Mais j’espère bientôt sortir un deuxième album.
Commander Paris Match.
Le site internet de Tutu Callugi