Plusieurs ressortissants Marocains sont bloqués, depuis un certain temps, en Turquie. Désespérés face à « la marginalisation et l’indifférence » dont ils sont l’objet et au regard des « conditions difficiles » dans lesquelles ils vivent, depuis plus de deux mois, ces Marocains, au nombre de plus de 200, ont interpellé le roi Mohammed VI afin que le souverain leur viennent en aide.
Le Maroc a décidé de suspendre les vols en provenance et à destination de plusieurs pays à travers le monde, dont notamment la Turquie, depuis le 22 février dernier. Cette suspension des liaisons aériennes entre la Turquie et le Maroc n’est pas sans conséquences. Plusieurs ressortissants du royaume chérifien sont bloqués sur le Bosphore et leur situation se dégrade de jour en jour.
Dans une pétition adressée au roi Mohammed VI, ces Marocains, dont le nombre est évalué à plus de 200 personnes, se plaignent de leurs « difficiles » conditions de vie et, désespérés, ils appellent à l’aide après plusieurs cris de détresse restés sans suite. « Nous avons essayé, à plusieurs reprises, de communiquer avec les représentations diplomatiques marocaines, mais toutes les tentatives ont été infructueuses, ignorées, et parfois avec insouciance et insulte », informent-ils dans la pétition, relève Bladi.
Ces Marocains bloqués en Turquie se plaignent de leur « situation misérable qui n’honore personne », poursuit le journal. C’est pourquoi, ils demandent au roi Mohammed VI de donner des instructions pour qu’un vol spécial soit affrété en vue de leur rapatriement vers le Maroc, avant le mois de Ramadan, qui démarre à la mi-avril.
Il y a près d’un an, lors de la première vague de l’épidémie du nouveau Coronavirus, la fermeture des frontières internationales avaient déjà entraîné le blocage de plusieurs milliers de citoyens marocains en Turquie. Le roi Mohammed VI avait alors ordonné, en juin 2020, la création d’un pont aérien entre le Royaume du Maroc et la Turquie avec une dizaine de vols de la RAM.
C’est une nouvelle fois ces dispositions qui sont attendues par les ressortissants marocains qui ne souhaitent pas rester en Turquie à l’approche du Ramadan. L’année dernière, de nombreux Algériens étaient aussi restés coincés en Turquie, dans des conditions sanitaires déplorables.
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