La présidence de la République tunisienne et le ministère des Affaires étrangères ont été appelés à procéder au retrait du passeport diplomatique détenu par l’ancien chef de l’Etat, Moncef Marzouki.
L’ancien Président tunisien, Moncef Marzouki, pourrait perdre son passeport diplomatique si la procédure enclenchée arrive à son terme. Le bureau exécutif du Syndicat du corps diplomatique tunisien a, en effet, saisi la Présidence tunisienne ainsi que le ministère des Affaires étrangères pour demander le retrait pur et simple du passeport diplomatique qui lui a été accordé.
Dans un communiqué rendu public samedi, le syndicat accuse l’ancien Président tunisien, Moncef Marzouki, de violation du droit de réserve et d’atteinte aux intérêts de ce pays d’Afrique du Nord. Cette accusation intervient après que l’ancien chef de l’Etat a appelé « les autorités d’un pays étranger à engager des sanctions à l’encontre de la Tunisie ».
Mieux, estime le Syndicat, Marzouki vise à compromettre le Sommet de la Francophonie, prévu les 20 et 21 novembre prochains, à Djerba, en Tunisie. A noter que cet appel, Moncef Marzouki l’a fait depuis la capitale française, Paris, où il se trouve actuellement.
Pour le syndicat du corps diplomatique tunisien, il ne fait aucun doute que « ces pratiques vont à l’encontre de la noble mission diplomatique ainsi qu’aux dispositions de la Convention de Vienne sur les relations diplomatiques de 1961. Il s’agit de déclarations dangereuses et honteuses ».
