Alors que l’opposition et les islamistes tunisiens au pouvoir ont jusqu’à lundi 4 novembre, à midi, pour s’accorder sur le nom d’un futur Premier ministre indépendant, voilà que l’état d’urgence est prolongé de huit mois. La Tunisie qui cherche à sortir de la profonde crise politique traverse d’énormes difficultés, notamment avec les récentes violences djihadistes.
L’opposition et les islamistes tunisiens au pouvoir ont jusqu’à lundi 4 novembre, à midi, pour s’accorder sur le nom d’un futur Premier ministre indépendant. Pendant ce temps, l’état d’urgence est prolongé de huit mois. La Tunisie qui cherche à sortir de la profonde crise politique rencontre d’énormes difficultés, notamment avec les récentes violences djihadistes.
Même si la présidence n’a apporté aucune précision supplémentaire sur les motifs de la prolongation de l’état d’urgence de huit mois, il faut reconnaître que cette mesure est la preuve d’une situation chaotique que traverse la Tunisie depuis un certain temps. Le pays est en effet confronté à l’essor de groupes djihadistes avec des attaques qui se sont multipliées ces dernières semaines. En effet, outre les deux sites touristiques qui ont été attaqués le 30 octobre, neuf éléments des forces de sécurité ont été tués dans des affrontements durant le même mois d’octobre.
La crise politique en Tunisie a été déclenchée le 25 juillet dernier par l’assassinat de l’opposant Mohamed Brahim dont le corps a été criblé de balles par deux individus en moto. L’état d’urgence est en vigueur depuis la révolution de janvier 2011, mais était prolongé de maximum trois mois à chaque fois que le besoin se faisait sentir par les autorités tunisiennes.