L’ancien candidat à l’élection présidentielle tunisienne de septembre 2019, Nabil Karoui, restera en prison, après que la demande de mise en liberté, introduite par ses avocats a été rejetée. L’homme est poursuivi pour « corruption financière ».
La demande de mise en liberté de Nabil Karoui, candidat malheureux à l’élection présidentielle de 2019, a été rejetée, ce mercredi 2 juin 2021, par la chambre d’accusation près la Cour d’appel de Tunis. L’homme d’affaires, par ailleurs président du parti « Qalb Tounes », est poursuivi pour « corruption financière ».
Nabil Karoui avait été interpellé, en août 2019, par les autorités tunisiennes, dans le cadre d’une plainte déposée contre lui pour « corruption financière ». L’homme d’affaires sera remis en liberté après deux mois de détention, dans le cadre de la même affaire. Le jour même, le procureur général près la Cour d’appel de Tunis a fait appel de la décision de la libération de Karoui.
C’est le 24 décembre de la même année qu’un tribunal tunisien a décidé de l’emprisonnement de Nabil Karoui, sans plus. Ses partisans estiment que pour mettre fin à ce qu’ils pensent être une « arrestation à caractère politique », «le recours aux tribunaux internationaux constitue désormais la prochaine étape pour le parti » de Nabil Karoui.
Candidat à la Présidentielle tunisienne du 15 septembre 2019, Nabil Karoui a passé ce scrutin en prison. Il avait estimé que son arrestation était la conséquence d’une machination montée par la coalition des candidats au pouvoir avec pour objectif principal de l’écarter du vote.