Au moment où les finances publiques sont mal en point, le Président tunisien, Moncef Marzouki, baisse son salaire de deux tiers.
Alors que les finances publiques sont mal en point, le Président tunisien, Moncef Marzouki, baisse son salaire de deux tiers. Le dirigeant promet également des réductions de dépenses de la Présidence. RFI indique le salaire brut du chef de l’Etat va passer de 30 000 dinars (un peu moins de 14 mille euros), à 10 000 dinars (environ 4 500 euros).
Selon le député de l’opposition Selim Ben Abdelsalem qui se demande pourquoi Marzouki a attendu deux ans pour rendre cette décision opérationnelle, « cela reste un salaire toujours considérable, étant donné que le salaire minimum interprofessionnel garanti (SMIG) est de 320 dinars, soit 150 euros ». Le député qui fait une corrélation entre cette décision et le début de la campagne électorale indique que « cette réduction n’est que symbolique ».
Moncef Marzouki assure que « l’Etat doit être un modèle. J’appelle toutes les parties à faire preuve de labeur et de sacrifice (…). Les catégories pauvres et moyennes n’assumeront pas la plus grande part de cet effort », écrit RFI qui cite l’agence TAP.