La Banque mondiale a approuvé mardi un prêt de 500 millions de dollars pour soutenir le budget de la Tunisie, a déclaré mardi un responsable du gouvernement tunisien. Ce prêt suit le versement de 314 M$ par le FMI et vise à soutenir les réformes économiques du pays.
Après le FMI qui vient de débloquer une nouvelle tranche d’aide de 314 millions de dollars en faveur de la Tunisie, enveloppe qui s’inscrit dans le cadre du programme de crédit sur 4 ans du FMI, c’est maintenant la Banque mondiale qui vient d’approuver un prêt de 500 millions de dollars. Ces avances viennent soutenir la politique du gouvernement qui a accepté d’accélérer les réformes économiques.
Mis en avant comme modèle de transition démocratique après son soulèvement de 2011 et le départ de Ben Ali, la Tunisie a, jusqu’à présent, échoué à mettre en œuvre des réformes économiques nécessaires à la création d’emplois et à la réduction des déficits publics.
Eileen Murray, responsable du bureau de la Banque mondiale en Tunisie, a précisé que cet accord a été validé à l’unanimité par les administrateurs de la banque. Dans un communiqué, la Banque mondiale a déclaré « Ce prêt de 500 millions de dollars appuie des réformes essentielles pour améliorer le cadre de l’activité économique et renforcer la confiance des investisseurs tout en stimulant l’esprit d’entreprise et en élargissant l’accès aux financements.
S’il s’est intensifié depuis quelques années, l’élan en faveur des réformes doit impérativement être maintenu et suivi d’effets concrets » a précisé Marie-Françoise Marie-Nelly, directrice des opérations de la Banque mondiale pour le Maghreb et Malte : » La Tunisie a un grand vivier de jeunes talents prêts à se lancer, mais ce dont ont besoin ces hommes et ces femmes, c’est d’un environnement propice, et notamment d’un accès aux financements. »
« En plus de soutenir la mise en œuvre des nouvelles lois sur la concurrence et l’investissement, ce prêt de politique de développement aidera les efforts du gouvernement pour améliorer l’efficacité des investissements publics et favoriser une plus grande participation du secteur privé par le biais de partenariats public-privé», a déclaré Abdoulaye Sy, Économiste principal de la banque pour la Tunisie, rapporte Voice of America.