La Banque centrale tunisienne s’est dit optimiste, ce jeudi, après de le prêt de 506 millions de dollars que le Fonds monétaire international a accordé à la Tunisie.
L’espoir est de retour dans l’économie tunisienne. La Banque centrale tunisienne s’est dit confiante, ce jeudi, après le prêt de 506 millions de dollars accordé par le Fonds monétaire international (FMI) au pays. L’institution a finalement décidé de débloquer cette enveloppe coquette suite à l’adoption de la Constitution et la formation d’un gouvernement, laissant espérer une sortie de crise.
La Banque centrale a en effet exprimé « son optimisme concernant la progression du processus politique et ses retombées positives sur l’amélioration de la visibilité pour les investisseurs et les institutions de financement (. . . ) surtout après l’annonce du conseil d’administration du Fonds monétaire international (FMI) ». Toutefois, elle a souligné « l’importance des enjeux pour la période future et qui portent notamment sur l’accélération du rythme de la croissance et la création d’emplois ». La Banque centrale prône des « réformes économiques et financières nécessaires et urgentes, afin de ramener l’économie nationale sur un sentier de croissance forte ».
L’économie tunisienne rencontre en effet de grandes difficultés depuis la révolution qui a conduit au départ de Ben Ali, et mis à mal les investissements, bloquant les réformes de fond réclamées par les institutions financières internationales. Ce qui justifie les estimations de la Banque mondiale, qui ne table que sur une croissance de 3% en 2014. Résultat insuffisant pour faire face au chômage endémique qui mine la Tunisie et était l’un des motifs qui a poussé la population à se soulever. Le gouvernement de Mehdi Jomaâ a pour sa part assuré que la relance de l’économie tunisienne serait une de ses priorités.