Le premier ministre tunisien, Mehdi Jomâa, a ordonné la fermeture de toutes les mosquées et de tous les médias liés à l’islamisme radical. Cela fait suit à l’attaque sanglante qui a coûté la vie à quatorze soldats tunisiens.
Le gouvernement tunisien a pris des décisions radicales, après la mort de quatorze militaires, tués mercredi, dans une région près de la frontière algérienne où une offensive est en cours contre les extrémistes. En effet, le premier ministre tunisien, Mehdi Jomâa, a ordonné la fermeture de toutes les mosquées et de tous les médias liés à l’islamisme radical.
Il a en effet été décidé la fermeture immédiate de toutes les mosquées qui ne sont pas sous le contrôle des autorités ainsi que les celles qui ont célébré la mort des quatorze militaires, tués mercredi. En outre, seront également fermés les stations de radio, chaînes de télévision et sites Internet qui publient des messages de groupes islamistes extrémistes.
Les autorités tunisiennes ont annoncé avoir interpellé près de soixante-dix islamistes radicaux, depuis les attentats meurtriers qui ont coûté la vie à quatorze agents des forces de sécurités tunisiennes, blessant vingt d’entre eux. Ces attaques ont été revendiquées par le groupe islamiste « la brigade Okba Ibn Nafaa », liée à Al-Qaida au Maghreb islamique (AQMI).