Deux individus ont été arrêtés ce lundi par la garde national de Bouhajla du gouvernorat de Kairouan en Tunisie. Ces individus sont selon les forces de l’ordre du pays probablement liés à l’attentat de Sousse survenu en juin dernier.
Près d’un mois après l’attentat sanglant de Sousse en Tunisie, la garde nationale du gouvernorat de Kairouan a procédé ce lundi à l’arrestation de deux individus vraisemblablement liés à l’attentat de Sousse en juin dernier. Les deux individus ont été transférés à Tunis pour enquête, leur voiture a été saisie.
Les deux suspects âgés respectivement de 29 et 25 ans, originaires de Kasserine et Ariana, portaient lors de leurs interpellations des habits afghans et se trouvaient à bord d’un véhicule en provenance de Kasserine. L’enquête ouverte à Tunis va maintenant déterminer leur lien avec l’attentat de Sousse. Ces indivis sont visiblement connus des services de police puisqu’ils étaient activement recherchés par la brigade antiterroriste.
Ces arrestations interviennent trois jours après une opération dans la région de Bizerte, au nord de la Tunisie, qui a conduit à la mort d’un terroriste ainsi qu’à l’arrestation de seize autres terroristes. Ils sont soupçonnés de préparer des attentats visant des zones sensibles dans la région de Bizerte. Le 26 juin dernier, Seifeiddine Rezgui ouvre le feu sur la plage de Sousse et abat 38 personnes dont 30 Britanniques. Depuis la Tunisie, craignant de nouvelles attaques, a décrété l’état d’urgence. Par ailleurs, le pays a construit un mur à la frontière libyenne afin d’empêcher les Tunisiens d’aller s’entraîner en Libye. Une mesure vivement contestée par le gouvernement libyen reconnu par la communauté internationale.
La multiplication des attentats menace sérieusement le tourisme en Tunisie, qui est en passe de s’effondrer. Des centaines de touristes ont quitté le pays, craignant pour leur sécurité. Même si les autorités ont tenté de les rassurer, beaucoup ont affirmé qu’ils ne comptaient pour le moment pas revenir de sitôt dans le pays. Une situation qui risque de plomber l’économie tunisienne déjà mal au point.
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