TSF, les technologies au service du Sud


Lecture 2 min.
arton2494

Partager le savoir, former des élèves et des enseignants, c’est le challenge de l’association Technologies sans frontière. Laurent Bardin, son président, récupère des ordinateurs dans les entreprises européennes et les envoie en Afrique. L’Internet utile a un nom : TSF.

 » C’est au cours d’un voyage d’études en Afrique du Sud, en 1998-99, que j’ai décidé de créer une association pour mettre l’Internet au service des élèves zoulous. Le directeur de l’école d’Ulundi, dans la région du Zoulouland, avait reçu une quinzaine d’ordinateurs d’une entreprise allemande mais ne savait pas trop quoi en faire « , explique avec enthousiasme Laurent Bardin, jeune ingénieur informaticien, président de Technologies sans frontière (TSF). De l’idée à l’action, il ne s’est pas écoulé deux ans. En juin prochain, une première délégation se rendra sur place pour installer les 30 ordinateurs récupérés auprès des entreprises niçoises, en France.

Téléconférence au Zoulouland

TSF emploie quatre bénévoles.  » Nous payons de notre poche l’essentiel des frais. Six anciens élèves de mon école à Toulouse iront à Durban, en Afrique du Sud, former des élèves à l’Internet. Il faut que les entreprises françaises participent à notre effort « , explique Laurent Bardin. Pour l’instant, seule la start-up Comm Time Cast, basée dans le Sud de la France, a répondu à l’appel. Elle a mis à la disposition de TSF quatre heures hebdomadaires de communication par satellite. Les élèves et les enseignants peuvent suivre du Zoulouland des cours dispensés depuis la France.  » C’est très important pour nous de suivre la formation par le télé-enseignement « , s’enthousiasme Laurent Bardin.

L’objectif est d’installer, le plus rapidement possible, 50 ordinateurs connectés à Internet dans cinq lycées en Afrique du Sud, dans la région du Zoulouland. Un projet qui concerne directement près de 3 500 étudiants et 150 professeurs.

Logo Afrik.com
La rédaction d'Afrik, ce sont des articles qui sont parfois fait à plusieurs mains et ne sont donc pas signées par les journalistes
Facebook Instagram
Newsletter Suivez Afrik.com sur Google News