Trois personnes, deux de 22 ans et un de 30 ans, sont mortes ce week-end, emportées par une méningite foudroyante qui ne leur a laissé aucune chance.
Il s’agit en effet de deux hommes de 22 et 30 ans, appartenant à une même famille, qui ont été emportés par une méningite foudroyante, en deux jours, et d’un autre homme de 22 ans, sans aucun lien avec ce deux victimes. Pour rassurer les populations, l’Agence Régionale de Santé a mis en place des traitements antibiotiques dans l’entourage des victimes et du personnel hospitalier.
Selon Nice Matin, les deux jeunes âgés de 22 et 30 ans sont décédés d’une méningite à méningocoque. Le journal indique que les deux victimes, d’une même famille ont succombé à la maladie foudroyante. Si la première victime est décédée au centre de réanimation de l’Archet à Nice, la seconde quant à elle a rendu l’âme à son domicile.
Déjà samedi, un premier homme était décédé d’une méningite à méningocoque B. Il était âgé de 22 ans et résidait depuis dort longtemps à l’hôpital psychiatrique de Sainte-Marie. Il n’avait aucun lien avec les autres victimes. Selon Marie-Claude Dumont, conseiller médical du directeur de l’ARS en région PACA, « on peut considérer qu’il s’agit de trois cas de méningite ».
Pour le moment, l’Agence Régionale de Santé écarte toute idée d’épidémie, mais reconnaît cependant une « situation est préoccupante ». Les autorités sanitaires ont mis en place un traitement par antibiotique pour les proches des victimes et le personnel hospitalier. Pour Hugues Riff, Directeur de la Santé Publique et environnementale à l’ARS, « ce sont des pathologies cycliques, il n’y a aucun affolement à avoir ».