Un enfant palestinien de 10 ans a été tué ce vendredi sous les bombardements israéliens. L’Egypte tente une nouvelle médiation pour obtenir une autre trêve.
La trêve aura été de courte durée dans la bande de Gaza. Un enfant palestinien de 10 ans a été tué sous les bombardements d’Israël, qui affirme avoir riposté contre des « cibles terroriste ». Face à cette nouvelle escalade de la violence, l’Egypte a appelé, ce vendredi, en tant que médiateur, Palestiniens et Israéliens à revenir négocier au Caire pour tenter de parvenir à un nouveau cessez-le-feu dans la bande de Gaza.
D’après l’Egypte, une nouvelle trêve est possible, assurant qu’il ne restait que quelques « points de désaccord à surmonter » entre les deux parties. Le Caire avait pourtant réussi à arracher un cessez-le-feu de 72 heures, mais qui n’a visiblement pas été prolongé ce vendredi, ni respecté par les différentes parties. Et chacune d’entre elles rejette la responsabilité sur l’autre.
Le conflit à Gaza a fait près de 1 900 morts côté palestinien à ce jour, 63 soldats et trois civils israéliens. Le bilan va s’alourdir car toutes les victimes palestiniennes n’ont pas été dégagées des décombres causées par les bombardements de l’Etat hébreu. Le Premier ministre israélien Benyamin Netanyahou a indiqué, lors d’une interview accordée à la chaîne française Itélé, que son pays n’était pas « l’ennemi du peuple de Gaza », et qu’il souhaiterait y mettre en place des politiques de développement.
Il faut dire que face à la pression internationale contre ses bombardements meurtriers, Israël cherche à justifier son action militaire actuel à Gaza. D’un autre côté, l’Etat hébreu est encouragé par la majorité de l’opinion publique israélienne, qui se dit frustrée par les critiques à l’encontre d’Israël à l’international. Bien que des manifestations ont eu lieu à Tel Aviv pour réclamer la fin des raids, Israël compte poursuivre son offensive à Gaza, au péril des civils.