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Le roi Mohammed VI, fidèle à son amour du luxe, vient d’ajouter une nouvelle pièce à sa collection automobile en s’offrant deux exemplaires du Laraki Sahara, un véhicule d’exception fabriqué par le constructeur marocain Laraki Automobiles SA. Chacune de ces voitures a été acquise pour un prix de 2,2 millions de dollars, soit un total de 4,4 millions de dollars pour ces deux modèles uniques.
Laraki Sahara : une voiture haut de gamme 100 % marocaine
Le Laraki Sahara, qui fait partie des véhicules les plus chers d’Afrique, est une version améliorée de la Corvette C7. Elle a été conçue après l’Epitome, un modèle précédemment dévoilé en 2013 au concours d’élégance de Pebble Beach, marquant les esprits avec son moteur V8 de 1 500 chevaux. Le modèle final, le Laraki Sahara, est un chef-d’œuvre de conception, intégrant des éléments de performance impressionnants et un design raffiné. Avec un moteur de 12 cylindres et une puissance de 1 500 chevaux, cette voiture est un véritable symbole de l’excellence automobile.
Ce modèle se distingue par son esthétique mais aussi par ses performances, rendant hommage à la vision et à l’innovation de la société Laraki Automobiles, fondée par le designer et entrepreneur marocain Abdeslam Laraki. Laraki Automobiles, une entreprise fondée à la fin des années 90, est réputée pour ses créations automobiles haut de gamme.
Le constructeur basé à Casablanca s’est également illustré dans la production de yachts de luxe. Depuis la présentation de son premier modèle, la Fulgura, au salon de l’automobile de Genève en 2002, Laraki Automobiles s’est imposée sur le marché du luxe avec des véhicules emblématiques comme la Borac (2005) et l’Epitome (2013). Ces voitures, à la fois puissantes et esthétiques, ont fait la réputation du constructeur marocain.
Une passion pour les voitures de luxe héritée de sa famille
Le roi Mohammed VI n’est pas le premier membre de la famille passionné de voitures, il a hérité de cette passion de son père, le roi Hassan II, ainsi que de son grand-père Mohammed V, un amateur de voitures américaines. Dès son enfance, Mohammed VI montrait un intérêt marqué pour les véhicules. Son père lui avait offert une Jeep jouet à moteur, un cadeau qu’il appréciait particulièrement. Aujourd’hui, en tant que monarque, il possède l’une des plus impressionnantes collections automobiles du monde, comptant plus de 600 véhicules, répartis dans ses 12 palais royaux.
La collection de voitures du roi a commencé sous l’impulsion de son grand-père, qui avait acheté de nombreuses voitures de luxe, dont des Ford des années 1920, des Cadillac et des Rolls Royce.
Ces modèles historiques sont toujours parfaitement conservés. Son père, Hassan II, quant à lui, préférait les Mercedes et a largement contribué à enrichir cette collection. Mohammed VI, une fois monté sur le trône, a complété cette collection en ajoutant des modèles de marques prestigieuses comme Mercedes, Jaguar, Aston Martin, et bien sûr Ferrari.
Une prédilection pour Mercedes et des visites à Ferrari
Le roi est particulièrement connu pour sa préférence pour les voitures de la marque Mercedes, comme son père. Dans sa collection, on trouve des modèles rares comme la Mercedes McLaren SLR, produite en seulement 1 700 exemplaires, et la Mercedes SL 600 Pullman, utilisée lors de sorties officielles. Cependant, son amour pour les voitures ne se limite pas aux Mercedes. Le roi aurait fait plusieurs visites au siège de Ferrari à Maranello, où il a testé des modèles comme la Ferrari 550 et la 360 Modena sur la célèbre piste d’essai de la marque.
Outre ces marques, Mohammed VI possède aussi des voitures de sport Aston Martin, notamment une Aston Vanquish Volante et une DB7. La collection royale comprend également une Lexus SC430, ainsi que plusieurs SUV comme le Range Rover Sport Supercharged et le Vogue, sans oublier des limousines de grande taille.
Le roi Mohammed VI ne cache pas sa passion pour les voitures de luxe, qu’il considère comme un symbole de raffinement et d’excellence. Avec son acquisition des deux exemplaires du Laraki Sahara, malgré , il soutient les créations locales tout en préservant un goût prononcé pour le luxe.