Un tremblement de terre d’une magnitude estimée à 6,8 sur l’échelle de Richter a été ressenti au Maroc. D’autres pays comme l’Algérie et la Mauritanie ont aussi ressenti les secousses.
C’est un bulletin d’alerte de détermination préliminaire établi par le réseau marocain de géophysique, de surveillance et d’alerte sismique. Au Maroc, l’épicentre du séisme a été localisé à 30.961 degrés de latitude Nord et 8.413 degrés de longitude Ouest. Il est situé dans la commune d’Ighil, relevant de la province marocaine d’Al Haouz.
Casablanca et Marrakech principalement touchées
Le tremblement est survenu à une profondeur d’environ 8 kilomètres. 20 minutes après la secousse principale, une première réplique de magnitude 4,8 a été enregistrée à 26 km au sud de Casablanca. Une seconde de magnitude 3,3 a suivi, cette fois, dans la région de Marrakech. De nombreuses personnes sont sorties dans les rues de Casablanca, Rabat, Marrakech, Agadir pour éviter d’être prises dans les décombres.
D’autres pays africains sont été concernés par ce séisme. Notamment la Mauritanie et l’Algérie. Dans tous les pays, aucune information n’a été donnée sur d’éventuelles victimes. Par contre, au royaume chérifien, des dégâts matériels, notamment sur des bâtiments, ont été signalés. Des villes comme Marrakech, Taroudant ont été particulièrement touchées. De même que d’autres localités du Centre-Sud du royaume chérifien.
Tremblement : le Maroc et l’Algérie, des habitués
Notons que ces secousses sismiques ne sont pas nouvelles, ni au Maroc, encore moins en Algérie. En effet, dans la nuit du 29 au 30 mai 2016, l’Algérie avait été frappée par un tremblement de terre de magnitude 5,3 sur l’échelle de Richter. Les secousses avaient fait 80 blessés, selon des informations de la protection civile. Aucune perte en, vie humaine n’avait été déplorée.
A l’époque, le Centre de recherche en astronomie, astrophysique et géophysique (CRAAG) avait alerté sur la fréquence des séismes dans le pays. Il avait été indiqué que le nombre de séismes en Algérie était « estimé à 1 400 par semaine dont 80% ne sont pas ressentis par la population ». Un chiffre très élevé qui avait donné des sueurs froides aux populations algériennes.
Dégâts matériels et blessés légers
En mi-mars 2016, deux secousses d’une magnitude de 4,8 et 4,1 degrés sur l’échelle de Richter s’étaient produites au Maroc. Ces séismes avaient eu lieu dans le Nord du royaume, à seulement quelques minutes d’intervalle. Début mars, lors d’un séisme, un élève avait sauté d’un étage, voulant éviter d’être enseveli par les décombres. Il s’en était sorti avec de légères blessures.
Le 25 janvier de la même année, un tremblement d’une magnitude de 6,3 degrés avait causé des dégâts matériels et fait des blessés légers. Comme c’est le cas en Algérie, les secousses enregistrées au Maroc n’ont pas causé de perte en vies humaines. Cette nuit, ils seront nombreux les Marocains à dormir à la belle étoile. Ce, de peur de se retrouver sous les décombres après un tremblement.