Les autorités algériennes ont annoncé avoir procédé à l’arrestation de 13 personnes suspectées d’être à l’origine des incendies qui ont ravagé une bonne partie des forêts à l’Est de ce pays d’Afrique du Nord.
Dans le cadre de l’enquête ouverte au lendemain des incendies de forêts qui ont coûté la vie à quelque 43 personnes et fait pas moins de 200 blessés, sans compter des dégâts matériels importants, les autorités algériennes ont procédé à de nombreuses arrestations. C’est ce qu’a annoncé la gendarmerie nationale d’Algérie, sans fournir plus de détail sur l’identité des personnes interpellées et les motifs de leur arrestation.
Depuis début août, les feux de forêts ravagent une partie de l’Algérie, attisés par les vents violents qui soufflent sur le pays. Trois wilayas de l’Est du pays ont été particulièrement touchées, en l’occurrence El Tarf, Souk Ahras et Sétif, où des centaines d’hectares de forêts et de vergers ont été réduits en cendres par les flammes. Le 18 août, la justice a indiqué que les parquets ont été instruits pour ouvrir des enquêtes contre X.
Le même jour, le placement sous mandat de dépôt d’un pyromane présumé, soupçonné d’avoir allumé le feu dans une forêt mitoyenne de la cité 400 logements, a été annoncé par le parquet du tribunal de Souk Ahras. En tout, 39 foyers d’incendies se sont déclenchés dans 14 départements du Nord-ouest de l’Algérie. La région la plus touchée étant El Tarf, avec au moins 26 personnes qui ont péri dans ces feux forêts d’une rare violence.
Au total, 1 700 pompiers ont été mobilisés pour maintenir la dangereuse propagation des flammes. Dans des wilayas comme Souk Ahras, plus de 350 familles ont fui leurs habitations. Ces incendies rappellent qui, durant l’été 2021, avaient durement frappé en Kabylie (100 km à l’est d’Alger). D’une ampleur similaire, ces feux avaient causé d’importants dégâts humains et matériels.
Lire : Le point sur les incendies mortels qui se sont déclarés en Algérie