Force est de constater que la pandémie mondiale du Covid-19 a considérablement impacté le tourisme africain. Désormais, l’heure est à la réouverture et l’Afrique est prête à se relancer, tout en jouant la carte de la prudence. Avant la crise, le tourisme était particulièrement prometteur et crucial pour l’économie. Zoom sur l’Afrique, de retour sur les starting-blocks.
Le secteur du tourisme mondial a été considérablement sonné par la pandémie mondiale, et l’Afrique n’a pas échappé à cette règle. Alors que l’heure est à l’ouverture, le tourisme africain est prêt à se relancer tout en jouant la carte de la prudence de façon à éviter le risque sanitaire que cela pourrait engendrer. En matière d’économie, l’Afrique compte bien se relever et relancer le tourisme afin que les prochains mois s’illustrent comme étant un véritable succès.
Encouragée par le fait d’avoir échappé au désastre qui était prévu, l’Afrique y croit dur comme fer. Elle compte bien redoubler d’efforts et mettre en avant ses nombreux atouts pour retrouver le chemin de la croissance et renouer avec un tourisme africain en bonne santé. Désormais, il ne reste plus qu’à savoir quelles seront les destinations qui présenteront le compromis idéal entre la sécurité sanitaire, la détente ainsi que les conditions d’accès.
Le rôle du tourisme africain
Les pays du continent mettent toutes les chances de leur côté pour reprendre en main le tourisme africain. Pour cause, cette industrie est particulièrement importante pour l’Afrique. Concrètement, le continent apparaissait à la deuxième place des régions de croissance du monde pour le secteur touristique, en 2019, avec pas moins de 67 millions de visiteurs. Également, l’industrie du tourisme emploie plus de 24 millions de personnes sur le continent et représente environ 7,1% du PIB avec 169 milliards de dollars rapportés à l’économie africaine.
La réouverture partielle de l’Algérie
En date du 1er juin, l’Algérie a rouvert partiellement ses frontières. Pour le moment, il est possible d’acheter un billet pour l’aéroport d’Alger, celui d’Oran ainsi que celui de Constantine. Ce sont les seuls à être autorisés à accueillir des voyageurs, que ce soient les passagers à l’arrivée ou les passagers au départ.
La compagnie nationale algérienne propose six vols par semaine pour les destinations suivantes : Tunis, Barcelone, Istanbul, Paris et Marseille. Cette proposition pourrait être adaptée en fonction de l’évolution de la situation sanitaire. Après 14 mois de fermeture des frontières, les conditions de réouverture demeurent fragiles dans ce pays d’Afrique du Nord.